Ce sera l’un des gros noms de la Draft 2024, même s’ils sont beaucoup à douter de son avenir en NBA. À bientôt 22 ans, Zach Edey tire en tout cas un trait sur sa carrière universitaire, après un cursus complet de quatre ans à Purdue, afin de s’inscrire à la prochaine grand-messe du basket américain.
« J’ai senti que c’était le moment » réagit-il, à ce propos. « Cette saison, j’ai montré que j’étais une présence physique en attaque et j’ai aussi montré que je pouvais défendre, au large et même sur les arrières. »
Annoncé au mieux comme lottery pick et au pire en toute fin de premier tour, voire carrément au deuxième, Zach Edey est l’un des joueurs les plus récompensés de l’histoire du basket universitaire. Élu meilleur joueur de l’année à deux reprises, dont une fois à l’unanimité, il sort d’une campagne à 25.2 points, 12.2 rebonds et 2.2 contres de moyenne (à 62% au tir et 71% aux lancers) avec les Boilermakers, battus en finale NCAA par Connecticut.
Du boulot avant de performer en NBA…
D’excellentes statistiques dans le contexte universitaire, qu’il n’a pas manqué d’améliorer lors de la « March Madness », mais qui ne garantissent pas forcément la réussite du Canadien à l’échelon supérieur, où ses lacunes seront davantage exposées et ses qualités davantage contrôlées…
« Briller en NCAA et en NBA, c’est totalement différent » concède-t-il ainsi. « Il y a beaucoup de choses que je peux faire, mais que les gens n’ont pas encore vues… À Purdue, je tâchais d’avoir de l’influence pour gagner et je me concentrais sur la simplification de mon jeu. Chaque année, j’ai progressé et il n’y a pas de raison pour que je ne puisse pas continuer de le faire. [À Purdue], j’avais besoin d’être sur le parquet tout le temps, je devais faire attention à mes fautes. Je suis un meilleur passeur que ce que les gens pensent. Je cherchais toujours à scorer quand je recevais la balle près du cercle, mais je peux aussi créer du jeu de bien des manières, et bien plus que ce que j’ai montré cette année. »
Et Zach Edey de poursuivre, sur ses axes d’amélioration : « Je suis toujours en train d’apprendre. Je vais continuer d’étendre mon jeu et de faire des choses que les gens n’ont pas encore vues. Le shoot va être un point central de mes entraînements d’avant Draft. Je m’entraîne tous les jours pour pouvoir montrer cet aspect de mon jeu. »
Pour autant, l’intérieur au profil si peu apprécié dans la NBA moderne (2m24 et 129kg) dit ne pas vraiment se soucier de la position à laquelle il sera sélectionné, tant qu’il l’est par la bonne franchise…
« Le numéro [auquel je suis drafté] n’a pas d’importance » conclut-il. « Je suis concentré sur les équipes qui croient en moi. Je veux trouver un coaching-staff qui croit en moi et en ce que je peux apporter. »