Avec 57 victoires et 16 défaites, les Celtics sont largement en tête de la NBA, avec la meilleure attaque et la deuxième meilleure défense. Mais à l’approche des playoffs, leur gestion du « money-time » interroge toujours.
Alors qu’ils avaient la balle de match dans les mains, à 112 partout à six secondes de la fin, ils ont une nouvelle fois offert le tir de la victoire à Jayson Tatum. Résultat : un 3-points très compliqué. Raté…
« Je sais que j’en ai raté quelques-uns cette année » expliquait l’ailier sur sa mentalité au moment de ce tir. « Alors je me suis dit : ‘Merde, je vais bien en mettre un’. J’en ai mis beaucoup depuis le début de ma carrière, mais ça fait partie du jeu, c’est une ligue où l’on met des tirs et où l’on en rate. J’aime vraiment être dans ces situations ».
Pour Jayson Tatum, qui n’est en effet pas « clutch » cette saison, cette défaite est finalement un bon rappel.
« Parfois, je pense que nous sommes un peu figés et qu’on pourrait plutôt attaquer le panier »
« Gagner, c’est difficile, et nous avons eu la chance de beaucoup gagner. C’est un bon rappel qu’il ne faut jamais prendre cela pour acquis. Chaque soirée sera difficile » répète Jayson Tatum.
Pas d’inquiétude particulière non plus pour Joe Mazzulla, qui préférait mettre l’accent sur les qualités des Hawks, une équipe difficile à manœuvrer pour Boston car elle prend beaucoup de 3-points et de rebonds offensifs.
C’est finalement Jaylen Brown qui a mis (un peu) les pieds dans le plat. L’arrière/ailier a pourtant bien failli offrir la victoire à Boston en prolongation mais son shoot à six secondes de la fin, pour redonner l’avantage aux Celtics (122-121), était très compliqué… à la suite d’un système que la défense des Hawks avait bien torpillé.
« Parfois, je pense que nous sommes un peu figés et qu’on pourrait plutôt attaquer le panier », a-t-il expliqué, sans doute en référence à ce 3-pts de Jayson Tatum à la fin du quatrième quart-temps pas nécessaire puisque les deux équipes étaient à égalité. « Je pense que nous serons prêts quand le moment sera venu. Nous devons juste nous assurer que nous exécutons les choses, que le « spacing » est bon, et que nous ne nous figeons pas. »