Pas de LeBron James (cheville) pour cette affiche toujours spéciale entre les Bucks et les Lakers. Par conséquent, les « Purple & Gold » se sont rapidement retrouvés menés au tableau d’affichage mais, à force de caractère et de combativité, ils ont su trouver les ressources nécessaires pour recoller, combler un handicap de… 19 points dans le quatrième quart-temps, arracher une première prolongation puis une deuxième, et finalement s’imposer dans le Wisconsin (128-124), au bout du suspense !
Une victoire de prestige pour Los Angeles, qui s’est appuyé sur une triplette Anthony Davis (34 points, 23 rebonds, 4 contres) – D’Angelo Russell (29 points, 12 passes, 7 rebonds) – Austin Reaves (29 points, 14 rebonds, 10 passes) des très grands soirs, avec Rui Hachimura (16 points, 14 rebonds) en soutien, afin de répondre au Milwaukee de Giannis Antetokounmpo (29 points, 21 rebonds, 11 passes, 3 contres), Damian Lillard (27 points, 8 passes, 5 rebonds), Malik Beasley (21 points) ou Bobby Portis (18 points, 13 rebonds).
Ce succès référence, le quatrième de suite, permet aux Lakers de se rapprocher du Top 8 de l’Ouest (deux matchs de retard sur les Suns) et de rester à distance des Warriors (deux matchs et demi d’avance). Pour les Bucks en revanche, cette défaite, certes douloureuse, est sans incidence au classement, puisqu’ils restent toujours à la 2e place de l’Est.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– La force de caractère de Los Angeles. Avant leur « back-to-back » à Memphis, les Lakers auraient très bien pu hisser le drapeau blanc à huit minutes de la fin, quand ils étaient encore à une vingtaine de points (75-94). Sauf que, dans le sillage de leur héroïque trio Anthony Davis – D’Angelo Russell – Austin Reaves, ils ont infligé un 16-2 qui a tout relancé, faisant pleuvoir les 3-points et les lancers-francs sur des Bucks sans réponse ni adresse. En prolongation, et malgré la fatigue, les « Purple & Gold » se sont de nouveau accrochés, attendant finalement la deuxième, et un 3-points libérateur de Reaves, pour valider ce succès de gala.
– L’effondrement de Milwaukee. À domicile, ces Bucks ont contrôlé leur match pendant trois quart-temps et demi, avant de craquer étonnamment devant les assauts répétés des Lakers dans la peinture et vers le cercle (30/32 aux lancers). Jusqu’alors à l’aise sur jeu rapide, ils ont été privés d’espace et ont aligné les échecs au tir, sans pouvoir compter sur Giannis Antetokounmpo pour les sauver. La fatigue n’a rien arrangé au fil des minutes et, malgré des balles de match pour le « Greek Freak » ou Damian Lillard dans le quatrième quart-temps ou en prolongation, les hommes de Doc Rivers ont rendu les armes devant ce Los Angeles à réaction.
– No LeBron, no problem (again…). Comme début février à Boston ou début mars contre ces mêmes Bucks, les Lakers ont réussi à obtenir une victoire référence face à un adversaire de renom, alors qu’ils devaient pourtant composer sans LeBron James. Le genre de succès « bonus » dans une saison qui donne confiance à tout un groupe, qui réalise qu’il peut –ponctuellement– faire sans son franchise player. Surtout quand Anthony Davis, D’Angelo Russell, Austin Reaves et même Rui Hachimura sont capables de faire oublier son apport de la sorte, en se démultipliant au scoring, au rebond et à la création…
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.