Avec Klay Thompson de retour dans le cinq de départ, les « Splash Brothers » donnent rapidement huit points d’avance aux Warriors (13-5). Malgré les absences de Jimmy Butler, Tyler Herro, Duncan Robinson, Kevin Love et Josh Richardson, le Heat prend toutefois le contrôle du match derrière sa défense.
Les troupes d’Erik Spoelstra alternent en zone et « zone press » pour couper le rythme offensif de Golden State. Mais 16 points du duo Bam Adebayo – Nikola Jovic leur donnent l’avantage après le premier quart-temps (26-24). Le chassé-croisé continue en second quart-temps avec Haywood Highsmith (15 points) et Klay Thompson qui se tirent la bourre mais la zone de Miami continue de freiner le tempo de la rencontre à l’avantage de Miami (55-53).
Le fameux 3e quart-temps des Warriors
Au retour des vestiaires, c’est la défense de Golden State qui change la donne. Avec un switching agressif et un traitement de faveur réservé à Bam Adebayo (24 points, 9 rebonds, 5 passes), les Warriors limitent le Heat à 30% de réussite aux tirs et peuvent enfin hausser le rythme de la rencontre. Le trio Andrew Wiggins (17 points, 7 rebonds) – Jonathan Kuminga (18 points, 10 rebonds) – Klay Thompson lance un 10-1 qui met les Warriors à +13 (83-70).
Le Heat revient à -6 en début de quatrième quart-temps mais le réveil de Stephen Curry (17 points, 6 passes) redonne le large aux visiteurs. Cinq points du double MVP et une passe décisive laser permettent à Golden State de passer un 9-1 à Miami pour prendre 14 points d’avance (96-82). Quelques minutes plus tard, c’est Klay Thompson qui vient porter l’estocade en poussant l’avance des Dubs à +20 (105-85).
Alors que les deux formations sont scotchées dans la zone du « play-in », cette victoire de Golden State fait un bien fou aux hommes de Steve Kerr puisque les Rockets sont sur leurs talons. Le Heat, en revanche, voit Orlando et Indiana, le distancer pour les 5e et 6e places à l’Est.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– La zone press de Miami contrôle la première mi-temps. Depuis plusieurs saisons maintenant, le Heat est l’équipe qui défend le plus en zone de la NBA. Cette défense leur avait permis d’atteindre les Finals la saison dernière et malgré de nombreux absents, elle permet au Heat de masquer les faiblesses individuelles de certains de leurs seconds couteaux. Face à des Warriors qui veulent jouer vite, la press tout-terrain du Heat, qui se transforme ensuite en zone, a ralenti le jeu et forcé les Warriors à se précipiter sur demi-terrain, une fois le premier rideau passé. Le Heat a même provoqué une violation des huit secondes pour passer le milieu de terrain et les longs segments de Haywood Highsmith ont gêné toutes les remontées de balle.
– Œil pour œil, défense pour défense. Steve Kerr et Stephen Curry font souvent référence à la nécessité de « connecter le jeu », c’est-à-dire d’utiliser votre défense pour mettre l’attaque sur orbite et inversement. C’est ce qui s’est passé en troisième quart-temps pour les Warriors. Leur défense a haussé le ton en limitant Miami à 20 points à 30% de réussite, dont 12% à 3-points. Le quatuor Draymond Green – Jonathan Kuminga – Andrew Wiggins – Gary Payton II a été imperméable dans ce quart-temps et a permis aux Warriors de retrouver du rythme et de se procurer des paniers faciles face à une défense de Miami pas en place. Les rôles se sont donc inversés par rapport à la première mi-temps, et à l’inverse de Golden State, le Heat n’a pas réussi à rester au contact. Le 32-20 de ce troisième quart-temps aura été le segment décisif du match.
– Klay Thompson marque son retour dans le cinq de départ. Après deux semaines difficiles pour Brandin Podziemski, Steve Kerr avait décidé de redonner sa place de titulaire à Klay Thompson. Bouillant dans son rôle de sixième homme depuis mi-février, Klay Thompson a continué sur sa lancée face à la défense du Heat. Ses 15 points à 6/8 en première mi-temps ont été déterminants pour garder les Warriors au contact alors que leur jeu manquait de fluidité. Il a confirmé en troisième quart-temps pour aider son équipe à faire l’écart et il a porté l’estocade avec cinq points de suite en dernier quart-temps qui ont contraint Erik Spoelstra à hisser le drapeau blanc.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.