Pariez en ligne avec Unibet
  • PHI1.5NEW2.47Pariez
  • DAL1.41LA 2.78Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Le 17 mars 1963, les fans de Boston criaient leur amour à Bob Cousy

NBA – Le 17 mars 1963, au cours d’une cérémonie déchirante au Boston Garden, Bob Cousy, alors âgé de 34 ans, faisait ses adieux aux fans des Celtics.

Bob CousyIl commence son intervention… par des excuses, expliquant avoir préparé ses notes dans l’après-midi. « Cela manque peut-être un peu de sincérité et de chaleur… », lâche Bob Cousy au milieu du terrain du Boston Garden. Mais le légendaire meneur des Celtics a tant de choses à dire ce jour-là qu’il a préféré tout coucher sur le papier.

Nous sommes le 17 mars 1963 et les Celtics reçoivent les Syracuse Nationals pour le dernier match de la saison régulière. Alors âgé de 34 ans, le natif de New York arrive au bout de sa 13e saison avec Boston. Il s’apprête à entamer sa dernière campagne de playoffs, qui se terminera par un sixième titre, avant de tirer sa révérence.

« On m’a posé la question à de nombreuses reprises cette année, de ce qui allait me manquer le plus dans le fait de ne plus jouer », poursuit Bob Cousy qui s’étrangle à nouveau, submergé par l’émotion. Tandis que sa femme et l’une de ses filles, qui venait de lui tendre un mouchoir, se rapprochent de lui, un fan lance : « On t’aime Cooz. » Quelques mots qui passeront à la postérité et résumeront le sentiment des fans.

Sa serviette autour du cou, mouillée par ses larmes, Bob Cousy reprend : « C’est la question la plus simple à laquelle j’ai jamais eue à répondre. Ce que je ressens à laisser Red (Auerbach) et mes coéquipiers, ne peut pas être consigné sur du papier, ni exprimé par des mots. »

Le moment le plus fort de sa carrière

Il s’arrête à nouveau, se retourne pour regarder son banc et lance : « Je dirais simplement que je ne pourrai plus partager cette camaraderie, cet esprit de corps, ce lien commun pour la compétition, et l’inspiration que j’ai reçue à être capitaine de cette équipe. Je l’aurais ressenti même si nous n’avions pas gagné un seul match. »

Ce soir-là, aux côtés de Bill Russell, John Havlicek, Sam Jones et des autres, le meneur de jeu apporte 8 points et 9 passes, en 18 minutes, lors de la victoire des siens. Il jouera un rôle plus important dans les semaines à venir, en affrontant d’abord les Cincinnati Royals, puis les Lakers en finale NBA.

Vingt-cinq ans plus tard, le Hall of Famer confiera au New York Times qu’il s’agissait du jour « le plus important » de sa carrière, le genre de moment « qu’on ne peut vivre qu’une seule fois ». « J’ai eu beaucoup de chance. Mes six premières années, nous n’avons rien gagné. Puis nous avons gagné des titres six de mes sept dernières saisons », se rappelait alors le joueur convié à 13 reprises au All-Star, s’estimant aussi chanceux d’avoir eu le même entraîneur et les mêmes partenaires pendant 13 ans.

Quelques années plus tard, au cours de la saison 1969/70, Bob Cousy, 41 ans, alors coach des Royals fera un retour en fin de saison comme joueur, pour sept matchs. Mais dans le Massachusetts, tout le monde avait sans doute encore en tête ce qui est familièrement connu sous le nom de la « Boston Tear Party » de 1963.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →