Face à Victor Wembanyama, Rudy Gobert affiche ses progrès en attaque

C’est un duel franco-français aussi intéressant sur le plan médiatique que technique. Quand Rudy Gobert croise Victor Wembanyama, c’est un test grandeur nature pour les deux meilleurs Frenchies.

Considéré comme le meilleur défenseur de la NBA cette saison, le pivot des Wolves défie le nouveau phénomène de la NBA, et le nouveau meilleur contreur de la ligue. Pour « Wemby », c’est justement l’occasion de se mesurer à ce qui se fait de mieux dans l’intimidation.

La nuit dernière, les deux ont répondu présent, et si Victor Wembanyama a fait apprécier sa technique au large avec quelques « moves » dignes d’un arrière, il s’est globalement fait dominer avec un 5 sur 13 aux tirs et 5 balles perdues, tandis que Rudy Gobert lui collait deux gros dunks sur le nez sur des situations de un-contre-un. Pour l’ancien meilleur défenseur de la NBA, la différence est physique.

« Ce qui est plaisant quand je l’affronte, c’est que je comprends ce que ça fait pour les autres de jouer face à moi » sourit Rudy Gobert. « Pour l’instant, l’avantage que j’ai sur lui, c’est la force. C’est ce que j’ai essayé d’utiliser, tout en sachant qu’il peut me contrer. Mais quand j’y vais, je dois y aller à fond parce que même si on pense avoir pris le dessus avec une feinte, il lui suffit de tendre le bras pour contrer. »

Objectif : gagner en régularité

Rudy Gobert prend l’exemple de cette action où Victor Wembanyama l’a contré, avant de partir en contre-attaque, ponctuée d’un dribble dans le dos et d’une nouvelle tentative de T-Mac ! Il lui a répondu avec un joli dunk, après un « spin move », une feinte de la tête et un travail d’appuis.

« Il m’a eu une fois, mais j’ai insisté et j’y suis allé à fond. J’ai été patient, j’ai travaillé sur mes appuis et ma puissance pour être plus équilibré, mais aussi plus explosif » poursuit-il à propos de ses progrès en attaque. « Ce soir, tout s’est bien combiné, et ça peut donner un spin move, suivi d’une feinte pour finir de l’autre côté et avoir la faute. Je dois encore travailler sur ma régularité, mais c’est sympa, et je pense que c’est inarrêtable et que ça met la pression sur le défenseur. »