Il y a 13 ans, Jonas Valanciunas devenait le premier Lituanien choisi dans le Top 10 d’une Draft. Treize ans plus tard, l’ancien pivot des Raptors pourrait être imité par Matas Buzelis, l’ailier de la Team Ignite. Entre les deux, des liens très forts, presque familiaux, puisque Jonas Valanciunas connaît son jeune compatriote depuis… neuf ans !
« C’est un peu comme mon oncle. Je le vois tout le temps ! » révèle ainsi Matas Buzelis au Times-Picayune. Si l’adolescent a grandi à Chicago, c’est parce que son père, Aidas, est le kiné attitré de Jonas Valanciunas et de l’équipe nationale de Lituanie. Les meilleurs joueurs lituaniens sont passés entre ses mains, et l’actuel pivot des Pelicans a décidé de le garder auprès de lui pendant la saison. Une coopération plutôt payante puisque l’intérieur n’a manqué que 11 matches en trois saisons à La Nouvelle-Orléans.
Un conseil : ne pas trop lire les « Mock Draft »
« Son rôle est de maintenir les sensations physiques, et d’insister sur les étirements » explique le pivot des Pelicans. « On n’est pas si raide que ça… Après le match, il faut s’étirer et je fais beaucoup de récupération. On se sent mieux. Pas seulement comme basketteur, mais aussi sur le plan personnel. »
En NBA depuis 13 ans, et alors qu’il va fêter ses 32 ans en mai, quels conseils peut-il donner à son « neveu » alors qu’il va entamer sa préparation pour la Draft ?
« Il va y avoir beaucoup de bruit… Un jour, tu seras numéro 1, un jour, tu seras à la 20e place. Cela arrivera forcément… » répond Jonas Valanciunas à propos des « Mock Draft ». « Il faut rester sur sa voie et rester sincère dans ce que tu fais. Demande-toi juste ce que tu veux. Découvre ce dont tu as besoin pour devenir un bon joueur. Ce n’est que le début… »