Les Pistons « livides » après « la pire erreur d’arbitrage de la saison »

« Où sont les médias new-yorkais maintenant ? » Monty Williams s’est présenté en conférence de presse remonté comme rarement. Le coach des Pistons n’a pas supporté la fin d’une rencontre perdue sur le fil par son équipe au Madison Square Garden, à l’issue d’une nouvelle séquence polémique.

En cause, le fait que Donte DiVincenzo ait plongé devant les jambes d’Ausar Thompson, avec un contact évident, pour récupérer une possession capitale qui a tourné en faveur des Knicks : Josh Hart marquait sous le cercle à deux secondes de la fin, pour redonner l’avantage à son équipe, puis finissait le travail aux lancers-francs, en deux temps.

« C’est la pire erreur d’arbitrage de la saison, et il y en a marre ! On a fait les choses comme il fallait, on a appelé la ligue, on a envoyé des images. On en a assez d’entendre toujours la même chose. On a l’occasion de gagner le match et un gars a plongé dans les jambes d’Ausar, et il n’y a pas eu de coup de sifflet. C’est une abomination. Vous ne pouvez pas rater ça dans un match NBA, point final, et j’en ai assez d’en parler ! », ne décolère pas le coach.

Il ajoute : « J’en ai assez que nos gars me demandent ‘Que pouvons-nous faire de plus, coach ?’ Cette situation est la pièce à conviction A de ce qu’on a vécu tout au long de la saison, et ça suffit. […] On veut que le jeu soit équitable, ce n’était pas le cas. » Là-dessus, après une minute d’intervention, le coach des Pistons s’en va sans prendre le temps de répondre aux questions des journalistes.

Les arbitres reconnaissent l’erreur

« Je dirais que je suis livide. C’est le mot du jour : livide », lâche de son côté Cade Cunningham, auteur d’un grand match à 32 points, 5 rebonds, 8 passes, dont l’équipe s’estimait déjà lésée lors du match précédent, terminé sur un tir de la gagne de Paolo Banchero. Les Pistons considéraient qu’un marché aurait dû être sifflé sur l’action en question. Ce que la ligue a réfuté dans son rapport sur les deux dernières minutes du match.

Cette fin de rencontre new-yorkaise est d’autant plus dure à accepter que les arbitres, qui ont laissé jouer sur l’ensemble de la séquence, ont reconnu qu’il y avait faute sur Ausar Thompson : « Après examen, nous avons déterminé que Thompson avait touché le ballon en premier et qu’il avait été privé de l’opportunité de s’en emparer. Par conséquent, une faute aurait dû être sifflée sur Donte DiVincenzo. »

« J’ai joué le ballon. Je n’ai pas regardé les images. Tu perds le ballon, il est devant toi, tu tentes de le récupérer. Comme je l’ai dit, je respecte l’opinion de chacun. Je ne peux pas me prononcer tant que je n’ai pas regardé les images », se contente de commenter l’arrière des Knicks. « J’étais très confus quand je me suis retrouvé au sol et que le jeu continuait, je ne vais pas mentir », réagit dans le camp d’en face Ausar Thompson, qui s’attendait « clairement » à bénéficier d’un coup de sifflet.

Le mot de la fin pour Josh Hart, dont l’équipe a elle-même été victime d’une erreur d’arbitrage il y a deux semaines à Houston : « J’ai assisté à des choses folles en jouant au basket. Qu’il y ait des Dieux du basket ou non, des choses folles se produisent au cours d’une saison de 82 matches. »