Dans un premier quart-temps marqué par la maladresse des deux équipes, les Suns ont eu le mérite d’aller chercher les points. Après quelques minutes, ils passent un 20-3 ! Tout cela grâce à une grosse présence dans la raquette, avec huit rebonds offensifs qui permettent de se donner des secondes chances (20-28). Les Rockets sont tout simplement dominés parce qu’ils ne contrôlent pas leurs rebonds.
Les Rockets répondent en deuxième quart-temps avec deux dunks d’Amen Thompson, dont un après un contre sur Kevin Durant sur un shoot à mi-distance ! Mais les Texans perdent des ballons, beaucoup trop et parfois de manière assez bête. Heureusement, il y a encore une réponse avec des tirs primés et un 13-0. C’est avec une pluie de tirs extérieurs que les Rockets rejoignent les vestiaires en affichant cinq points d’avance (57-52).
Ils reviennent ensuite avec la volonté de mettre du rythme. Les transitions sont rapides et les Suns patinent, aussi bien en attaque qu’en défense. L’écart est fait à l’entame du dernier acte (89-76). Pour réveiller Phoenix, Kevin Durant enchaîne les paniers. Les Suns passent un 9-0 et Bol Bol rejoint l’ailier, avec deux paniers primés et plusieurs près du cercle. Les deux joueurs alimentent la marque et remettent leur équipe dans le match.
Néanmoins, les Rockets résistent, passent un 7-0 et assurent dans les ultimes secondes au jeu des lancers-francs. Victoire 114-110 des hommes d’Ime Udoka, qui infligent une deuxième de suite aux troupes de l’Arizona, après leur revers à Dallas la veille.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Ime Udoka à l’européenne. C’est assez rare pour être souligné. Dans les dernières secondes de la partie, alors que son équipe avait trois points d’avance, le coach des Rockets a demandé à ses troupes de faire faute. Par deux fois, les Rockets ont ainsi envoyé un joueur sur la ligne des lancers-francs, inscrire possiblement deux points au lieu de prendre un panier primé synonyme d’égalisation. Un choix gagnant puisque Houston a tenu et remporté la partie.
– Le match de Bol Bol. Avec ses rebonds, notamment offensifs, Bol Bol avait déjà réussi un bon match avant le dernier quart-temps. Mais il va y inscrire 15 points et prendre trois rebonds offensifs en dix minutes. Devin Booker maladroit (7/24 au shoot), c’est alors lui le lieutenant de Kevin Durant. Sans lui, les Suns n’auraient pas été aussi proches de l’emporter. Avec 25 points et 14 rebonds, il termine avec un des meilleurs matches de sa carrière.
– Kevin Durant, neuvième meilleur marqueur de l’histoire. 28 points dont onze dans le dernier acte, 11 rebonds, 8 passes : l’ailier a été le meilleur joueur de son équipe et avec ses points inscrits vendredi soir, il a dépassé Carmelo Anthony (28 289 unités) au classement des meilleurs marqueurs de l’histoire de la NBA. « C’est un des meilleurs joueurs de l’histoire », a simplement glissé son coach Frank Vogel.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.