Malgré la présence de plusieurs All-Stars sur le parquet (Paolo Banchero d’un côté, Anthony Edwards et Karl-Anthony Towns de l’autre), le début de rencontre n’était pas brillant. Le Magic et les Wolves multiplient les pertes de balle sur des passes mal assurées. Mais Minnesota se lance mieux avec une connexion Mike Conley – Rudy Gobert qui fonctionne.
Le Français inscrit 11 points sans manquer un tir dans le premier quart-temps. Les Wolves concèdent des paniers en protégeant mal leur cercle mais avec les points d’Edwards, ils dominent les douze premières minutes (38-26).
Clairement, les troupes de Chris Finch peinent à convaincre, à l’image de Karl-Anthony Towns dont les choix sont parfois douteux. En face, c’est guère mieux mais le Magic court et profite des transitions pour rester dans la rencontre à la pause. Le match est brouillon mais serré (59-54). La reprise est mieux gérée par les Floridiens qui inscrivent quatre shoots de rang pour commencer la seconde période et égalisent. Karl-Anthony Towns pèse avec ses paniers quand Anthony Edwards se réveille avec cinq points consécutifs. Les Wolves ont encore les commandes avant le dernier quart-temps (88-80).
Le Magic inflige alors un 9-3 à son adversaire, poussant Chris Finch à déjà remettre Gobert, Conley et Edwards sur le parquet, après seulement trois minutes. Le trio n’inverse pas la tendance puisque l’équipe d’Orlando enfonce le clou avec un 9-0. Jonathan Isaac est notamment précieux avec son activité, des deux côtés du terrain. Jaden McDaniels et Mike Conley ont la balle pour passer devant à 3-pts, mais ils se manquent. Paolo Banchero assure sur la ligne des lancers-francs et Orlando s’impose 106-108.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Un Rudy Gobert taille All-Star. Non retenu pour le match des étoiles, le Français a fait un très bon match avec 22 points à 6/7 au shoot, 16 rebonds et 2 contres. Il a lancé ses coéquipiers avec ses points en premier acte puis a fait sentir, comme toujours, sa présence en défense. Il a même affiché un presque parfait 10/11 aux lancers-francs. Sa prestation contraste avec celle des All-Stars de la maison. Karl-Anthony Towns et Anthony Edwards n’étaient pas à leur meilleur niveau, ont manqué de lucidité et n’ont joué que par séquences. Le premier perdu 6 ballons et shooté à 7/17, pour 19 points. Le second, pas aussi agressif que d’habitude, marque 22 points à 9/19 au tir en gâchant 3 possessions.
– Orlando fait la différence à la fin. Les Wolves ont un problème en quatrième quart-temps et ils l’ont encore prouvé dans cette rencontre. Néanmoins, il faut aussi souligner l’effort des joueurs de Jamahl Mosley. Ces derniers n’ont pas toujours été brillants dans ce match, mais avec un 18-3 en moins de six minutes, ils ont renversé les Wolves au meilleur moment. Puis ont assuré avec un 15/17 aux lancers-francs dans ce dernier quart-temps. Là où Minnesota a mal négocié ce virage, Orlando a réussi.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.