Même si tout n’était pas parfait, notamment sur le plan défensif, les Bucks ont fait un choix fort en virant Adrian Griffin après 43 matches, alors que l’équipe affichait le deuxième meilleur bilan de la conférence Est. Mais les joueurs semblaient perdus face aux consignes de l’entraîneur, dont c’était la première expérience sur un banc en tant que « head coach ».
Pour justifier cette décision, le GM des Bucks a pris la parole avant la rencontre (gagnée) face aux Cavaliers. Il a réfuté l’idée que ce sont les joueurs qui ont poussé la franchise à appuyer sur le bouton.
« Il ne s’agit pas des joueurs, ni de choses qui ont été dites ou pas. C’est mon travail », assure Jon Horst pour ESPN. « C’est le travail de la franchise d’évaluer la situation au quotidien, dans tous les domaines, pour juger si on tire le meilleur ou pas de ce groupe. Si on estime qu’on peut faire mieux, alors on procède à un changement. Voilà pourquoi on a pris cette décision. »
Une équipe qui ne tournait pas au maximum
Est-ce à dire que les Bucks ont fait une erreur en remplaçant Mike Budenholzer par Adrian Griffin l’été dernier ? « La dynamique et les choses ont changé après son arrivée, donc le sentiment d’urgence était encore plus grand », précise le dirigeant en évoquant l’arrivée de Damian Lillard, quatre mois après la nomination du coach.
Si Jon Horst est convaincu que « l’équipe est bonne actuellement », il ajoute qu’avec « des améliorations, elle peut devenir très bonne ». Surtout en défense, le secteur où les Bucks ont régressé, à cause du départ de Jrue Holiday et d’un changement de philosophie qui n’a pas payé. « On a du talent dans ce domaine, mais on peut faire mieux que ça », constate le GM. « On doit trouver un moyen d’être plus fort et régulier défensivement. »
Avec 37 matches encore à jouer avant les playoffs, Doc Rivers aura peu de temps pour imposer sa patte et préparer ce groupe au mieux pour les playoffs.
« Je crois qu’il reste assez de temps à l’équipe pour trouver son identité, un rythme collectif et continuer de progresser », énonce pourtant Jon Horst. « Peut-être que ça semble court, mais en NBA, tout va toujours très vite. Des transitions arrivent constamment. On va réussir à s’adapter. »