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Les Bucks ne savaient pas où ils allaient avec Adrian Griffin

NBA – Dans le flou, tant que le plan offensif que défensif, les Bucks ne savaient pas où Adrian Griffin les menait. Mais ils ont fini par conclure que ce n’était pas vers le titre.

Adrian Griffin et Giannis AntetokounmpoVirer un coach après 43 matchs, ce n’est pas courant. Virer un coach alors que son équipe est 2e de sa conférence, et même de la ligue, avec 30 victoires et 13 défaites, ça l’est encore moins.

C’est pourtant ce qui vient d’arriver à Adrian Griffin, qui avait été engagé l’été dernier par les Bucks, pour prendre la suite de Mike Budenholzer. À l’époque, déjà, le choix d’engager un assistant reconnu, mais sans expérience de « head coach », pour diriger l’un des candidats au titre, avait logiquement surpris.

Une position délicate dès le départ

Sa position était ainsi délicate dès le départ, la démission surprise de celui qui devait être son bras droit, Terry Stotts, en pré-saison ayant clairement montré qu’il était sous pression. C’est que, comme le rappelle le Bleacher Report, les circonstances de sa nomination ont rapidement changé. Quand il est arrivé, il y avait ainsi des doutes sur le futur de ce groupe, sorti au premier tour des playoffs.

Certes, Giannis Antetokounmpo était là, mais le « Greek Freak » multipliait les coups de pression sur ses dirigeants. Brook Lopez et Khris Middleton n’étaient pas sûrs d’être conservés. Et ce n’est que quasiment quatre mois après sa nomination que les Bucks ont récupéré Damian Lillard, en faisant partir Jrue Holiday.

Le groupe qu’Adrian Griffin s’était préparé à diriger avait ainsi considérablement changé. Chez les Raptors, il avait mis en place des stratégies défensives particulièrement agressives. Sauf qu’avec le duo Damian Lillard – Malik Beasley sur le « backcourt », elles devenaient compliquées à mettre en place. Rapidement, les cadres de l’équipe avaient ainsi réclamé un retour au « drop coverage », avec un Brook Lopez qui reste bas, pour clarifier les choses.

Globalement, The Atheltic et ESPN indiquent que Giannis Antetokounmpo et ses coéquipiers réclamaient davantage de lisibilité à leur coach, tant en attaque qu’en défense. Ce que le double MVP disait d’ailleurs publiquement…

« Maintenant, sur le plan défensif, nous devons avoir un plan », avait-il expliqué récemment, après une défaite face aux Rockets, les Bucks n’étant plus que la 22e défense de NBA. « Quelle est notre stratégie ? Est-ce que nous devons laisser beaucoup de 3-points ouverts ? Est-ce que nous devons les laisser aller dans la peinture ? Quand ils sont poste pas, est-ce qu’on doit rester sur nos joueurs et les laisser jouer le un-contre-un ? Actuellement, nous donnons tout. Tout. Nous donnons les 3-points. Nous donnons des lignes de pénétration. Nous laissons les gars jouer poste bas et être à l’aise. Nous donnons des rebonds offensifs ».

Doc Rivers pour le conseiller… puis le remplacer ?

La frustration, malgré donc cette 2e place à l’Est, montait donc chez les leaders, au point que le Bleacher Report assure que le GM, Jon Horst, et son bras droit, Milt Newton, observaient depuis une semaine et demi les entraînements et les shootarounds depuis le bord du terrain. Ce qui n’est jamais bon signe pour un entraîneur.

Après l’élimination en demi-finale du Tournoi NBA, la franchise avait d’ailleurs contacté Doc Rivers, actuellement consultant pour ESPN, afin qu’il aide Adrian Griffin à trouver sa place et sa voix au sein de l’équipe. Un Doc Rivers qui devrait désormais prendre la suite pour essayer de remettre de l’ordre et de la cohérence à Milwaukee.

« J’apprécie l’opportunité que les Bucks m’ont donnée. On ne peut pas tout contrôler », a expliqué Adrian Griffin suite à son éviction. « Je suis satisfait du travail que nous avons accompli. Je remercie mon staff d’entraîneurs pour leur travail acharné. J’ai toujours voulu être « head coach » dans cette ligue. Je n’aurais pas pu demander une meilleure équipe. J’ai pu entraîner Giannis, Dame, Khris et Brook. Le rêve est devenu réalité. J’espère que j’aurai une autre chance, mais dans l’ensemble, je suis reconnaissant. »

Du côté des dirigeants de Milwaukee, on pense qu’Adrian Griffin deviendra un jour un très bon « head coach », mais on joue le titre à court terme dans le Wisconsin, et l’heure n’est plus aux expérimentations et aux tâtonnements.

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