Ben Simmons : « Je ne veux pas revenir pour un match puis rechuter »

On ne s’attendait pas forcément à le voir à Paris, mais Ben Simmons avait effectué le voyage en France avec ses coéquipiers pour la rencontre face aux Cavaliers. On l’a vu courir lors des séances d’entraînement ouvertes à la presse mais aussi au « shootaround » avant la rencontre, mais le meneur de Brooklyn n’est pas encore autorisé à des séances avec contact. Pourtant, il affirme que son retour est proche.

« Je me sens bien. Je travaille tous les jours. Je serai bientôt de retour » assure-t-il dans un message posté sur Instaram. « Il y a eu un moment, lorsque je me suis blessé cette saison, où je me suis dit : ‘Bon sang, je ne sais pas si je pourrais recommencer…’ C’est quelque chose qui vous habite. Pour moi, je ne vais pas m’arrêter. Je n’ai pas la volonté de m’arrêter. C’est juste ce que je veux faire, je veux continuer à jouer au basket. Pratiquer ce sport me permet d’avancer. »

Une fois de plus touché au dos, avec un problème nerveux, Ben Simmons tente de rappeler combien ce genre de blessure est sournois. C’est presque une blessure invisible pour les autres.

S’ouvrir à ses fans

« C’est difficile à expliquer à quelqu’un qui n’a jamais été confronté à une telle blessure. Ce n’est pas quelque chose de physique, on ne se foule pas la cheville, on ne se tord pas le genou. Je ne veux pas être de retour pour un match et ensuite rechuter. Je veux être de retour et aider cette équipe à gagner, à participer aux playoffs et voir jusqu’où nous pouvons aller. »

Pour que le public comprenne mieux ce qu’il traverse, il reconnaît qu’il doit aussi mieux communiquer, et partager son quotidien. À l’heure des réseaux sociaux, cela fait partie du métier de basketteur.

« J’ai conscience que les gens veulent savoir ce que je fais. Cela les intéresse et les fascine, et ils sont énervés. Je pense que je vais m’ouvrir à certaines choses et que je vais permettre aux gens de les voir » conclut-il. « Je pense qu’il est important d’être heureux en dehors de son travail, et que votre travail est là pour ajouter du bonheur. Pour moi, jouer au basket ajouterait à mon bonheur. Je déteste aller aux matchs et regarder mon équipe jouer sans moi ».