La séquence en dit beaucoup sur la physionomie de cette rencontre. Karl-Anthony Towns a d’abord remporté son duel face à Zion Williamson, en s’opposant à lui lors de sa montée au cercle. Mais l’intérieur des Pelicans est parvenu à récupérer le cuir pour s’imposer dessous avec sa main gauche.
Sur la possession suivante, celui-ci s’en allait contrer en très haute altitude Anthony Edwards, avant que Brandon Ingram n’aille sanctionner dans son style caractéristique à mi-distance. Au cœur d’un 10-0 infligé au milieu de sa troisième quart-temps, les Pelicans s’envolaient au score avec plus de 20 points d’avance (60-82).
Sur le parquet de la meilleure équipe de l’Ouest, les Pelicans n’ont pas fait dans le détail. Le score final (106-117), nuancé par un meilleur quatrième quart-temps des Wolves, traduit mal le niveau de domination physique de la part des visiteurs, qui jouaient pourtant en « back-to-back » après leur victoire tout aussi autoritaire face aux Nets.
Pas un seul tir en-dehors de la raquette
Les joueurs de NOLA avaient commencé à mettre la main sur le match dans le second quart-temps, sur la base d’un 25-9 porté par leurs trois joueurs majeurs : Zion Williamson, Brandon Ingram et CJ McCollum. Sans oublier un Herbert Jones aussi inspiré que le dernier cité derrière l’arc, qui a dû faire sortir le « KAT » de sa tanière.
Tandis que Rudy Gobert, à l’instar de Jonas Valanciunas en face, devenait un non-facteur en raison de soucis de fautes, Zion Williamson faisait parler son alliage de mobilité et de puissance. Sans prendre le moindre tir en périphérie, le gaucher enchaînait les « drives », en prenant de vitesse les intérieurs adverses.
En fin de troisième quart-temps, il se permettait même d’aligner les fixations-passes pour trouver Larry Nance Jr. sous le cercle. Malgré les efforts d’Anthony Edwards, les Wolves ont logiquement dû rendre les armes.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Rare sécheresse aux rebonds. Avec 44 rebonds par rencontre, les Wolves ne sont que le 17e meilleur élève de la ligue dans ce secteur. Cette nuit, ils n’ont jamais pris aussi peu de rebonds cette saison : seulement 28 prises, dont 15 pour les membres du cinq majeur. Évidemment, avec une équipe qui shoote à 56% de réussite en face, les opportunités de récupérer le cuir sont plus limitées…
– Rare défaite à domicile. Derrière les Celtics, les Wolves sont l’équipe la plus difficile à battre à domicile. Depuis leur première défaite de la saison concédée au Target Center face aux Kings fin novembre, les hommes de Chris Finch restaient sur sept victoires de suite. Ils présentent désormais un bilan de 14 succès et deux revers chez eux. On notera par ailleurs que les Wolves, battus au Madison Square Garden deux jours plus tôt, connaissent leur deuxième défaite de suite pour la première fois.
– Les Pelicans, valeur montante. Avec leur bilan général de 21 victoires pour 14 défaites, les Pelicans de Zion Williamson restent à la 5e place à l’Ouest. Mais cette quatrième victoire de suite témoigne de leur grande forme du moment. Avec toutes ses stars loin de l’infirmerie, NOLA a remporté 12 de ses 17 dernières sorties. Soit précisément le même rythme de croisière affiché par leurs adversaires du soir…
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.