Pas de surprise à Toronto, où la hiérarchie a été assez logiquement respectée entre les Nuggets, tenants du titre et solidement accrochés à la troisième place de la Conférence Ouest cette saison, et les inconstants Raptors (113-104).
Sans livrer leur meilleur match, loin de là, les joueurs de Denver ont effectivement dominé leur sujet sans particulièrement forcer. Dans l’élan évidemment de Jamal Murray (20 points, 4 rebonds et 6 passes), chaleureusement salué par le public de la Scotiabank Arena pour son passage annuel sur ses terres d’origine, et Nikola Jokic (31 points, 15 rebonds et 6 passes), dont les automatismes ont fini par faire craquer les Raptors.
Les locaux avaient pourtant réussi, en début de quatrième quart-temps, à instiller un léger doute dans l’esprit des champions 2022. En recollant à 5 points, après en avoir accusé 21 de retard. Mais l’espoir ne fut cependant que de courte durée, le « one-two punch » des Nuggets se chargeant de très vite calmer les ardeurs de tout le monde, dans une Scotiabank Arena qui ne demandait qu’à continuer à monter en décibels dans le dernier acte.
Comme souvent cette saison, le club canadien a cruellement manqué de créativité en attaque et d’options alternatives à un excellent Scottie Barnes (30 points, 10 rebonds et 5 passes), qui a tout essayé et continue de se bâtir un sérieux dossier pour le prochain All-Star Game, dont les votes ont démarré.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Il faut sauver le soldat Barnes. Auteur d’un « double-double » copieux, le troisième sur les quatre derniers matchs, Scottie Barnes a pourtant assisté, impuissant et esseulé, à la défaite des siens. Un constat trop récurrent dans la saison des Raptors, dont les résultats décevants ont tendance à gâcher la productivité XXL du jeune ailier, qui confirme match après match qu’il est un candidat sérieux à une première sélection au All-Star Game en février prochain. Après une saison « sophomore » sans relief, l’ancien de Florida State est reparti sur de bien meilleures bases pour sa troisième campagne, mais il a besoin d’aide.
– L’étincelle Peyton Watson. Sans faire de bruit, Peyton Watson s’impose cette saison comme un élément important de la rotation des Nuggets. Mobilisé en moyenne pendant 17 minutes par match cette saison, le jeune ailier, encore très brut mais débordant d’énergie, a brillé en relais de Michael Porter Jr. et Aaron Gordon, en compilant 11 points et 4 rebonds. Grand, athlétique et rapide, il a surtout fait des dégâts en transition, ou en avalant les espaces sur demi-terrain, pour des finitions aériennes au cercle.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.