Enfin, Jose Alvarado a quitté l’infirmerie des Pelicans ! Après un long combat de neuf mois marqué par une fracture de stress au tibia de la jambe droite sur la fin de saison dernière et une entorse à la cheville droite lors de la reprise, le meneur a fait son retour en jeu cette nuit avec à la clé une belle victoire face à Sacramento (129-93).
Aux côtés de Brandon Ingram et Zion Williamson (31 et 26 points), le Portoricain a repris en douceur avec 15 minutes de jeu pour 5 points et 3 passes décisives, mais surtout un gros soulagement.
« J’étais nerveux, non pas dans le sens où j’avais peur, mais j’étais excité », a-t-il confié après le match. « Deux jours avant de revenir, j’avais dit à la maison que mon estomac me faisait mal. On me disait que j’étais nerveux, mais je ne voulais pas l’accepter. Mais en fait, je l’étais clairement un peu, et je suis heureux d’en être sorti. J’aime tellement ce jeu. On me l’a retiré pendant neuf mois, donc ça fait du bien de pouvoir enfin revenir. Par exemple, je suis super heureux d’aller à l’entraînement demain. Il n’y a rien qui puisse remplacer le jeu ».
Un retour en douceur
Sa nervosité s’est traduite lors de son entrée en jeu lorsque ses mains ont un peu tremblé, avant que Jose Alvarado ne retrouve le rythme d’un match NBA et sa place au sein de l’arsenal de Willie Green.
« Je crois que mes deux premiers ballons, j’ai fait deux « turnovers », donc je me suis dit : ‘Mais qu’est ce que je suis en train de faire ?’. Et puis je suis retourné sur le banc, et tous les coachs, tous les joueurs m’ont dit : ‘Hey, ce n’est rien. C’est ton premier match à cinq-contre-cinq depuis neuf mois contre une autre équipe, donc tout va bien’ », a-t-il raconté. « Zion Williamson m’a littéralement dit qu’il allait me chercher, qu’ils allaient me remettre dans le rythme, parce qu’ils allaient avoir besoin de moi sur le terrain. Et si tu regardes la vidéo, il a constamment essayé de me trouver. Encore une fois, je me sens béni d’avoir ces gars qui font tout pour essayer de me trouver pour que je puisse être qui je suis ».
Au-delà de son jeu et de son agressivité sur le terrain, les Pelicans apprécient sa gnaque, son envie et sa décontraction, faisant de lui un membre important du vestiaire.
« Il a une aura vraiment unique, donc quand il est là, tu peux sentir sa présence », a pour sa part souligné Zion Williamson. « Quand on voit avec quelle énergie il joue, son amour du jeu. Il te renvoie à tes souvenirs d’enfance, quand tu voulais intégrer la ligue. Il a toujours cette énergie juvénile en lui, et j’aime ça ».
Son retour a également été marqué par une séquence émotion, lorsqu’il a inscrit son premier panier à 3-points et qu’il a levé les yeux vers le ciel en hommage à sa grand-mère.
« Je me suis dit : ‘Enfin, j’ai remis un panier en NBA’. Il y avait beaucoup d’émotion aujourd’hui, bien sûr d’avoir été loin des terrains pendant aussi longtemps, mais aussi du fait qu’aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma grand-mère, décédée il y a sept ans. J’avais juste ça dans un coin de ma tête, à me dire à quel point c’était une bénédiction de pouvoir mettre un maillot pour jouer sur un parquet NBA », a-t-il ajouté. « Ce tir, c’était juste un « merci », pour toute la rééducation, tout ce que j’ai dû traverser pour revenir et pouvoir entrer sur le terrain ».