Soirée de prestige pour Victor Wembanyama, qui foule pour la toute première fois le parquet du mythique Madison Square Garden. Un moment marquant dans une carrière et l’occasion de briller dans « la ville qui ne dort jamais ».
Comme face aux Pacers lundi, l’entame des Spurs est toutefois catastrophique défensivement, les Knicks s’en donnant à coeur joie pour les punir à 3-points ou au rebond offensif et, ce, avec la contribution de tout leur cinq puis de leur banc. Trop brouillons en attaque, car forcés de jouer sur demi-terrain, et constamment en retard en défense, les coéquipiers de « Wemby » prennent donc logiquement l’eau après douze minutes (33-16).
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Difficile pour San Antonio de réduire cet écart quand les ratés de loin et les pertes de balle s’accumulent, à l’image de Victor Wembanyama. D’autant que, de l’autre côté, New York est en total contrôle avec Jalen Brunson, Immanuel Quickley ou RJ Barrett qui, derrière l’arc ou dans la peinture, font très mal à la défense texane. Heureusement, la paire Jeremy Sochan – Tre Jones est là pour insuffler une bonne dynamique en fin de mi-temps, ce qui était presque inespéré jusque-là (65-51).
La pause n’aura pas d’effet miracle pour les hommes de Gregg Popovich, qui prennent de nouveau la foudre d’entrée, alors que RJ Barrett et surtout Julius Randle initient un 14-0 en faveur des Knicks. Leur avance grimpe, inlassablement, puis Jalen Brunson accélère à son tour pour sonner les Spurs et déjà tuer tout suspense, à l’aube du dernier acte (99-72).
Sans surprise, et en dépit d’un étonnant sursaut d’orgueil de San Antonio, finalement calmé, le quatrième quart-temps donne l’occasion à Victor Wembanyama de soigner ses stats, puis aux deux entraîneurs d’ouvrir leurs bancs, permettant à New York de se diriger vers une victoire aisée et contrôlée (126-105).
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Victor Wembanyama, pas vraiment dans son jardin à New York. Une première mi-temps ratée, avec des échecs à la pelle au shoot (dont deux « airballs ») et des pertes de balle évitables, malgré une envie à souligner. Une deuxième mi-temps aussi délicate, malgré quelques points pour reprendre confiance. Bien embêté par toute l’activité et l’envergure de Mitchell Robinson, « Wemby » s’est cassé les dents à « Big Apple » et cette première ne restera pas dans les annales. D’où les « OVER-RATED » scandés par le public new-yorkais, en fin de troisième quart-temps…
TOP/FLOP
✅ Le duo Brunson/Barrett. Les dynamiteurs des Knicks aujourd’hui, avec leur adresse à 3-points ou leurs percussions vers le cercle. Chefs de file du séduisant collectif new-yorkais, Jalen Brunson et RJ Barrett n’ont pas fait dans la dentelle avec les jeunes Spurs, dépassés par leur spontanéité et leur agressivité. On aurait presque pu citer également Julius Randle, précieux en seconde période pour enfoncer, puis calmer, San Antonio.
⛔️ San Antonio. Comme chez les Clippers ou chez les Pacers, les Spurs ont sombré à l’extérieur, sur le parquet des Knicks. Cette jeune équipe, certes pleine d’envie, manque de propreté et d’efficacité en attaque, en plus de se montrer particulièrement friable en défense. C’est donc compliqué pour les joueurs de Gregg Popovich, qui devront afficher un tout autre visage à terme, afin de ne pas recevoir fessée sur fessée. Notamment loin du Texas…
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.