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2006 – 2011 : Dirk Nowitzki, un Wunderkind en mission

Il était passé tout près en 2006. Mais lui comme son équipe avait complètement déchiré après ce fameux match 3.

Aujourd’hui, Dirk Nowitzki est en mission. Il ne sera satisfait qu’avec sa bague de champion sur son doigt meurtri.

Après s’être attardé sur Dwyane Wade mardi, Basket USA, sportivité oblige, rend hommage au Wunderkind de Würzburg, héroïque après sa performance du match 4 (21 points, 11 rebonds malgré un gros rhube !).

En mission depuis 2006

« J’ai remarqué qu’après le match [5 de la finale de conf’ Ouest], Dirk est parti très vite dans les vestiaires, il n’a pas pris part bien longtemps à la célébration. Il est très concentré. Il a un objectif à atteindre et il veut y arriver à tout prix. »

La phrase nous vient de Dwyane Wade. Tout comme lui-même, il sait que Nowitzki est un compétiteur né. All Star depuis 2002, Franchise Player d’une équipe qui se rend en playoffs chaque année sans sourciller depuis le nouveau millénaire, Nowitzki court toujours après le titre ultime.

Sans aucun doute, Dirk est l’un des joueurs les plus talentueux que la planète basket ait jamais porté. Incroyable seven-footer au shoot soyeux et à la palette offensive sans limite, l’Allemand n’en finit plus de progresser.

Pour s’en rendre compte, il suffit de revenir en arrière… à ce trauma de 2006. Nowitzki reconnaît n’avoir jamais voulu revoir les images de ces finales damnées.

« Je pense que ça me rendrait malade de revoir ça, alors j’ai décidé de ne jamais regarder ces matchs. Mais j’ai encore beaucoup de souvenirs. Croyez-moi. Au match 5, on passe devant d’un point. Puis, ils ont deux lancers pour reprendre l’avantage et je tape la balle. Vous savez, tout ça est encore frais dans mon esprit. 5 ans, ça peut paraître long, mais tout cela est bien frais dans ma tête. »

L’attaquant ultime

Depuis ce moment-là, l’éternel Maverick s’échine, avec son coach personnel Holger Geschwindner, à travailler ses mouvements d’attaque sur un pied, en déséquilibre, depuis le poste haut, à des angles à 45°. Tous ces shoots impossibles qui n’en finissent pas de rentrer.

Dirk a considérablement élevé son niveau de jeu dans ces playoffs. Avec 28,4 points, 7,5 rebonds et surtout une admirable adresse de 52% de réussite (alors que ses shoots sont tous plus compliqués – et défendus par deux voire trois joueurs – les uns que les autres), il est tout simplement inarrêtable.

Le Thunder peut en attester : sur la série contre OKC, Nowitzki a tourné à 32 points de moyenne en alternant le shoot extérieur et l’attaque du cercle (12 lancers tentés par match !).

Plus décisif que jamais

Entouré d’une horde de joueurs d’expérience, il possède de nombreuses options de passes lors des prises à deux des défenses adverses, et sait maintenant en profiter. Avec des shooteurs en périphérie (Terry, Stevenson, Stojakovic, voire Kidd), des joueurs en mouvement dans la peinture (Marion, Barea) et une présence intérieure solide (Chandler), il dispose d’une large palette d’options.

Alors qu’en 2006, il avait été obligé de forcer ses shoots, il est désormais plus libre de choisir ses moments. Et donc de devenir plus décisif que jamais. Hier soir, mais également dans le retour incroyable contre le Thunder de Durant, Nowitzki rentre les shoots qui font basculer le sort de son équipe. Son coéquipier Jason Terry ne peut qu’être admiratif devant de telles performances répétées.

« Je ne sais pas si l’on peut dire que c’est un « Jordanisme » (du fait du rhume contracté par MJ au match 5 des finales 97 contre le Jazz) mais son lay-up a encore été énorme. C’était la même situation dans le match 3. La même dans le match 2. Une isolation au niveau de la ligne des lancers-francs, il attaque le cercle, inscrit le panier. Toujours aussi déterminant. »

Un jeu épuré

En comparant ses chiffres de 2006 et de 2011 dans les finales NBA, la différence n’est pas flagrante. Son jeu d’attaque est sensiblement le même si l’on ne fait que passer.

2006 (sur 6 matchs): 23 points à 39% (41/105 dont 6/24 à trois points, et 45/51 aux lancers-francs) plus 11 rebonds et 2,5 passes.

2011 (après 4 matchs): 26,5 points à 43% (34/80 dont 5/11 à trois points, et 33/34 aux lancers-francs) plus 10 rebonds et 2 passes.

Mais dans le détail, sa sélection de shoots est bien épurée. Il va plus souvent sur la ligne de réparation, s’éparpille moins derrière l’arc et, même si son adresse à deux points a un peu chuté par rapport au reste des playoffs, le grand blond aux chaussures blanches détient une confiance incroyable en son shoot.

Mais tous ses efforts seront vains s’il ne parvient pas à vaincre ses vieux démons face à Miami. Il sait que le destin lui offre une nouvelle chance ; et il ne veut pas se rater !

« Une bague signifierait évidemment beaucoup pour moi. Cela fait 13 ans que je suis dans cette ligue pour obtenir le trophée de champion. On est arrivés si près du but il y a 5 ans contre la même équipe ; ils étaient revenus et nous avaient battus. Cela aurait certainement toujours été dans mon esprit si je n’avais pas cette seconde chance. Une victoire sera encore plus forte dans ces conditions. Je me fiche de mon héritage ou toutes ces conneries. Je veux simplement gagner, je joue pour gagner et je suis dans cette ligue pour avoir cette chance d’être champion. C’est tout ce qui m’intéresse. »

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