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Victor Wembanyama et 13 autres Français sur la ligne de départ

NBA – Après une année noire, le clan tricolore peut briller à nouveau. Avec tout de même une grande variété d’attentes et de destins derrière son nouveau phénomène, Victor Wembanyama.

En augmentation avec la nouvelle vague de cinq rookies qui débarquent cette année, le contingent tricolore présente quatorze représentants sur la ligne de départ de la saison NBA 2023/24.

La grande nouveauté est évidemment le premier Français n°1 de la Draft avec Victor Wembanyama, ainsi qu’un autre prospect d’envergure en Bilal Coulibaly (choisi en 7e position, comme le précédent record de Killian Hayes).

Par ailleurs, il y a plusieurs « Frenchies » qui pourraient tout à fait faire parler d’eux dans des équipes qui peuvent aller loin au printemps prochain, à commencer par Rudy Gobert au sein de Wolves aux dents longues, mais aussi Nicolas Batum (et Moussa Diabaté par la même occasion) chez des Clippers dos au mur, voire Ousmane Dieng (et Olivier Sarr) avec un Thunder qui est l’une des valeurs montantes de la conférence Ouest.

Une particularité notable de l’année est qu’il y aura quatre « paires » de Français dans quatre franchises différentes : Victor Wembanyama et Sidy Cissoko à San Antonio, Killian Hayes et Malcolm Cazalon à Detroit, Nicolas Batum et Moussa Diabaté chez les Clippers et enfin Frank Ntilikina et Théo Maledon à Charlotte !

Victor Wembanyama, le nouveau phare

Que ce soit à l’entre-deux avec un Stephen Curry quadruple champion NBA et double MVP excité comme un gamin, ou au(x) contre(s) sur un Andrew Wiggins qui ne sait plus quoi faire pour passer la muraille, ou encore avec l’ultra-vétéran Chris Paul sur la pointe des pieds après avoir procédé au classique échange de maillots en postgame, Victor Wembanyama a déferlé comme un tsunami de « hype » sur San Francisco.

Comme sur la plupart de ses précédentes sorties en présaison auparavant, à vrai dire… Le rookie licorne, voire extra-terrestre, issu du Chesnay, continue pour le coup de déchaîner les passions outre-Atlantique. Et ce n’est que le début !

Avec 19 points, 5 rebonds, 3 contres de moyenne en présaison, le tout à 51% de réussite aux tirs dont 32% à 3-points, « Wemby » a tout pour rafler le titre de meilleur débutant de l’année s’il continue sur sa lancée.

Le nouveau « franchise player » des Spurs sera néanmoins jugé sur sa capacité à tenir le choc physiquement, lui qui ne jouait qu’un match par semaine la saison dernière à Levallois. Et puis, comme un LeBron James avant lui, sur sa capacité à faire gagner des matchs à sa franchise. Pour confirmer une anticipation sans précédent !

Les « autres » rookies, entre espoir et espérances

Derrière « Wemby », on retrouve son ancien coéquipier des Mets, Bilal Coulibaly qui a déjà marqué les esprits en présaison avec un gros paquet d’interceptions et plusieurs contres impressionnants de timing et d’envergure. « Lottery pick », le très jeune ailier devrait bénéficier de l’indulgence et de la patience de son staff, dans une équipe en reconstruction qui aura besoin de défenseurs aux côtés de Jordan Poole et Kyle Kuzma…

Pour les trois autres débutants, qui arrivent d’horizons très différents (l’un en ligue australienne, l’autre en G-League et le dernier en Serbie), l’avenir se trace davantage en pointillés. Bien qu’auteur d’un très bon match à 16 points en présaison, Malcolm Cazalon semble destiné à squatter plus souvent qu’à son tour le banc des Pistons (8 minutes en tout et pour tout avant ce dernier match), et de fouler les planches à l’étage inférieur pour montrer de quoi il est capable. L’ancien du Mega Basket est de fait en « two-way contract » et il faudrait un petit miracle pour le voir intégrer la rotation de Monty Williams aux côtés de son compatriote Killian Hayes.

De la même manière, Rayan Rupert semble encore particulièrement tendre pour pouvoir s’imposer dans une équipe de Portland qui reconstruit tout du sol au plafond. Souvent en difficultés en présaison (5/14 aux tirs en tout, dont 1/5 à 3-points), il aura probablement quelques minutes à aller gratter par son implication défensive, mais ce sont bien ses progrès en attaque (qu’il faudra scruter) qui pourront lui permettre de s’imposer en NBA.

De son côté, Sidy Cissoko sait déjà que Gregg Popovich veut avant tout le voir jouer en G-League… là où il évoluait déjà la saison passée. Ailier puissant qui doit peaufiner son jeu offensif, avec un seul et unique panier marqué en 46 minutes de jeu en présaison, l’ancien de Vitoria part de loin. Même si ses qualités défensives peuvent rapidement plaire à Pop…

Des vétérans dans le doute

Comme il l’a confirmé durant l’été, Nicolas Batum approche de la fin de carrière, au moins en NBA. Le capitaine des Bleus pourrait effectuer son dernier tour de piste américain avec les Clippers. Un dernier tour qui pourrait tout aussi bien basculer dans la folie furieuse si ses superstars de coéquipiers, Kawhi Leonard et Paul George, gardent la forme toute la saison. Comme dans un nouvel épisode de déprime si ces derniers passent encore plus de temps à l’infirmerie que sur les planches… Dans les deux cas, Nicolas Batum sera toujours l’ailier vétéran qui bouche les trous dans la défense californienne, en espérant qu’il retrouve de l’adresse après le fiasco de la Coupe du Monde.

À l’inverse, si lui a été beaucoup plus adroit sous la tunique de l’Équipe de France durant l’été, Evan Fournier ne se fait pas tellement d’illusions sur la saison qui l’attend à New York : soit c’est un échange qui le libère, soit ce sera à nouveau le chemin de croix au bout du banc si Tom Thibodeau et les Knicks ne lui trouvent de point de chute satisfaisant.

Pour Rudy Gobert, la perspective est tout de même plus encourageante avec des Wolves qui font partie des équipes qui montent dans la conférence Ouest. Et surtout une deuxième saison pour le pivot au sein d’un collectif qui a joué la stabilité à l’intersaison, avec Karl-Anthony Towns et Anthony Edwards, les deux stars locales.

Six Frenchies dans le vent

Pour les six autres joueurs français engagés, il va encore falloir cravacher. À commencer par Killian Hayes qui entre dans sa quatrième saison NBA, et dernière année de contrat garanti, au sein d’un secteur extérieur bien embouteillé à Detroit. L’ancien meneur de Cholet semblait carrément sur la sellette durant l’été, mais il intrigue son nouveau coach, Monty Williams. À voir s’il fera partie de ses plans, et s’il parviendra enfin à lancer sa carrière…

Ce sera avec la même épée de Damoclès au-dessus de la tête que Frank Ntilikina et Théo Maledon vont entamer leur saison à Charlotte, l’un marchant plus ou moins sur les plates-bandes de l’autre. Si l’entraîneur en place, Steve Clifford, apprécie le travail et l’application de ses deux « Frenchies », déclarant notamment que Frank Ntilikina (blessé au tibia pour quatre semaines) est son meilleur défenseur, le futur des deux hommes en Caroline du Nord reste fragile.

À Oklahoma City, Ousmane Dieng et Olivier Sarr devront se montrer performants sur les minutes que Mark Daigneault daignera bien leur accorder. Tout juste prolongé par le Thunder, le premier part avec plusieurs longueurs d’avance sur son compatriote, en « two-way contract », mais l’un comme l’autre ont beaucoup de choses à prouver avant de s’assurer leur place au soleil d’Okahoma City.

Enfin, on craint que Moussa Diabaté soit lui aussi amené à se débattre plus souvent en G-League qu’en NBA, comme un jour sans fin après une année déjà passée à faire l’ascenseur entre les deux niveaux.

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