Alors que l’actualité internationale est secouée par la guerre entre Israël et le Hamas, à plus de 9 000 kilomètres du conflit, les joueurs des Nets s’interrogent.
À quelques heures de la réception du club israélien du Maccabi Ra’anana au Barclays Center, Nic Claxton se demande par exemple s’il est vraiment nécessaire de jouer ce match, au regard de la gravité de la situation.
« Nous envoyons toutes nos pensées et toute notre sympathie aux joueurs. Mais je ne sais pas si on devrait jouer. Personnellement, je pense qu’on ne devrait pas », avoue en effet le pivot de Brooklyn, qui assure que le sujet a été discuté collectivement entre les joueurs. « Il y a des choses plus importantes dans le monde que le basket. »
Le Maccabi joue trois rencontres aux Etats-Unis
Puis Jacque Vaughn d’assurer que si le match se tiendra bien, c’est parce que le Maccabi l’a demandé. Sur place depuis une semaine, le club israélien doit ensuite se déplacer à Cleveland et Minnesota, et sur le plan sportif, il a annoncé le renfort, pour cette tournée, de Bruno Caboclo et de Dwyane Bacon.
« Nous avons été en contact dernièrement avec le Maccabi, et ils nous ont assuré à plusieurs reprises qu’ils voulaient jouer ce match », déclare l’entraineur des Nets, compatissant. « Ce soir, je prierai pour la paix, comme tous les soirs. La paix [pour Israël], et la paix dans le monde. C’est tout ce que j’ai à dire sur le sujet. »
Confirmation par le club israélien qui s’est exprimé sur les réseaux sociaux. Le Maccabi Ra’anana estime que ce match est un moyen de soutenir et de rendre hommage aux habitants et à l’armée. Les joueurs porteront un ruban noir pour rendre hommage aux victimes de ce week-end.
Le mot de la fin pour le revenant Harry Giles, pour lequel l’actualité tragique au Proche-Orient permet de profondément relativiser, alors que son parcours en NBA a jusqu’à maintenant été compliqué.
« Je suis toujours très reconnaissant de me lever chaque matin pour faire ce que j’aime », conclut ainsi l’ancien joueur de Duke. « Je regrette ce qu’ils traversent en ce moment. Je leur envoie toute ma sympathie, et qu’ils sachent que, d’une certaine manière, nous serons là pour eux. »