Kiyan Anthony continue de marcher dans les pas de son père, Carmelo. Le lycéen de New York (16 ans) a en effet été invité le week-end dernier à un mini camp d’entraînement de Team USA, où il a retrouvé d’autres « fils de » : Tajh Ariza (fils de Trevor), Alijah Arenas (Gilbert), Jermaine O’Neal Jr. (O’Neal Sr.) et Dylan Harper (Ron). Pas de Bryce James, également convoqué, puisqu’il effectuait sa visite du campus d’Ohio State.
Carmelo Anthony était présent pour soutenir son fils, et cela lui a rappelé des souvenirs, lui qui a participé à un camp similaire en 2001 puis a surtout porté le maillot de la sélection américaine, remportant trois médailles d’or olympiques. Son fils va-t-il suivre la même direction en participant à la Coupe du monde des U17 en 2024 ?
« La boucle est bouclée », commente Kiyan Anthony à Yahoo Sports. « C’est un privilège de faire partie du même mini camp que mon père, plus de vingt ans après. Je me souviens avoir été à Londres pour les Jeux en 2012 et j’ai maintenant une opportunité de représenter mon pays, de faire partie de l’histoire. »
Au moment de parler de ce moment avec Team USA, l’ancien joueur de Denver et New York utilise la même expression que son fils.
« Je repense à 2001, quand j’avais 15 ou 16 ans, et la boucle est bouclée », explique le meilleur marqueur de la saison 2012/13. « Je suis de l’autre côté désormais, je suis un parent qui encourage son fils. Je suis fan de beaucoup de ces gamins. Je suis avec eux, je leur parle. Je suis ici aujourd’hui, je vois ce qui se passe avec les équipes de jeunes en sélection, et je vois les enfants se réunir et se donner à fond. Il n’y a rien de mieux que cela. »
Il s’entraîne avec papa
Non content de peut-être gagner sa place pour la Coupe du monde des U17 l’été prochain, Kiyan Anthony a aussi profité de ces trois jours avec Team USA pour se montrer devant des scouts NBA, qui observent les jeunes talents à venir. Car son avenir universitaire commence déjà à être évoqué, avec notamment l’intérêt de Syracuse pour suivre, là encore, les traces de son illustre père.
« J’espère démontrer aux recruteurs NBA que je continue de progresser. J’ai joué durant le Peach Jam, j’ai été bon et voir des recruteurs NBA et NCAA me regarder, c’est dingue », assure-t-il. « Quant à mon futur recrutement, les options devant moi sont encore très ouvertes. Tout le monde pense que je vais aller à Syracuse, mais ce n’est pas fixé. C’est une option et une école que j’aime, mais j’irai dans la meilleure situation possible pour moi. »
Le père et le fils ont également partagé plusieurs entraînements cet été et se frotter à un multiple All-Star et onzième meilleur marqueur de l’histoire de la NBA, c’est la meilleure des formations pour Kiyan.
« Il n’est pas tendre avec moi », confie le lycéen. « Si je fais une erreur, il me tombe dessus. Je ne le prends pas personnellement car il veut que je sois bon. Quand on fait du un-contre-un, il défend sur moi de manière agressive pour que je ressente à quoi ressemble le niveau supérieur. Il a joué vingt ans en NBA, il est très dur avec moi afin que je sois prêt. »