Alors qu’il sort de sa meilleure saison en carrière, à plus de 20 points de moyenne chez les Hornets, Kelly Oubre Jr. aura attendu la toute fin de la « free agency » pour s’engager avec les Sixers. Il n’a même pas trouvé mieux qu’un contrat d’un an au salaire minimum… mais il était important pour lui de jouer dans une équipe du haut de tableau.
« Je ne veux pas dénigrer d’autres franchises, mais j’ai fait partie de plusieurs équipes dans ma carrière et celle-ci est la machine la mieux huilée que j’ai connue », confie le nouvel ailier de Philadelphie. « C’est la première fois que je m’assois à une estrade de conférence de presse avec autant de personnes et c’est un véritable choc culturel, mais au final, je suis prêt à m’adapter. »
« J’ai connu des équipes où il n’y avait aucun espoir, aucun espoir dans toute la ville«
Kelly Oubre Jr. a peut-être oublié qu’il a disputé 18 matches de playoffs avec Washington, et qu’il a joué aux Warriors même si c’était lors d’une saison de transition compliquée. Il n’a pas fréquenté que des franchises sans ambition, mais lui parle plutôt d’équipes « sans espoir », et ça pèse même sur les villes !
« Franchement, cette équipe gagne chaque année. Non ? » poursuit l’ancien des Wizards. « Les fans veulent qu’ils gagnent encore plus, mais j’ai connu des équipes où il n’y avait aucun espoir, aucun espoir dans toute la ville, et ce n’est pas du tout le cas ici. J’apprécie donc ce public, qui est si dur avec l’équipe et qui veut voir de grandes choses, parce qu’elle le mérite. La franchise donne à ses joueurs la possibilité de le faire grâce à tout ce qui nous entoure. C’est le jour et la nuit par rapport à ce que j’ai connu et je vais en profiter et m’imprégner de tout ça. »
Pour lui, cette intersaison lui rappelle sa sortie du lycée lorsqu’il avait été recruté par Kansas, l’une des places fortes de la NCAA. « C’est comme Kansas. Coach Self avait été la première personne à me recruter comme freshman. J’ai l’impression d’en revenir aux racines du basket. On va à l’endroit où l’on veut de vous et où l’on vous apprécie. J’ai le sentiment que c’est le bon endroit. »