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Chet Holmgren : « Le plus important, c’est de ne pas avoir peur de se faire dunker dessus »

NBA – Spécialiste du contre à deux mains, Chet Holmgren va faire ses grands débuts après une saison blanche. L’intérieur du Thunder sait qu’il y aura forcément une période d’adaptation avec ses coéquipiers mais aussi aux adversaires.

Chet Holmgren« Beaucoup de gens disent que c’est la première saison de Chet, et c’est vrai dans un sens. Mais c’est surtout notre première saison avec Chet plus que la première saison de Chet ».

Sam Presti a le sens de la formule, mais comme Joel Embiid ou Blake Griffin avant lui, Chet Holmgren aura donc connu une saison blanche pour son année rookie. La faute à une blessure au pied aujourd’hui guérie, et il est prêt à justifier cette 2e place dans la Draft 2022, et à disputer son premier match avec Shai Gilgeous-Alexander.

« Jouer avec un gars comme lui va être génial », s’enflamme Chet Holmgren. « Collectivement, il faudra avoir une vue d’ensemble. Nous allons faire des erreurs, nous allons devoir comprendre comment tout s’imbrique. Cette équipe n’a jamais eu quelqu’un qui soit nécessairement une menace sur les passes lobées. Il faudra donc du temps pour trouver le bon timing et les automatismes ».

Un an pour étudier ses coéquipiers et ses adversaires

À titre individuel, il va falloir retrouver des sensations et du rythme, même sur des éléments basiques comme les lancers-francs. Et puis, il va falloir faire évoluer son jeu en fonction des défenses et des plans adverses.

« Ça va demander un peu de répétition et de matchs pour mieux comprendre comment je peux m’adapter aux gars et inversement » expliquait-il en juillet. « Je vais devoir retrouver mon toucher au shoot… Prendre des lancers en match après ne pas l’avoir fait pendant un an, c’est vraiment différent. Je vais devoir me réhabituer à toutes ces choses, et ensuite continuer d’évoluer au fil de la saison, une fois que les scouts m’auront identifié… Ce que les équipes me laisseront ou m’empêcheront de faire va changer donc, je devrais m’ajuster à tout ça ».

Pendant un an, Chet Holmgren était aux premières loges pour découvrir ses coéquipiers. Comme d’autres joueurs blessés avant lui, l’ancien pivot de Gonzaga assure que ce n’était pas du temps perdu, et qu’il va en tirer profit. « Quand on regarde les matches à trois mètres de distance, on voit beaucoup de choses que l’on ne voit pas à la télévision. Je l’ai découvert cet été en jouant avec et contre de nombreux joueurs de la NBA. En live, on voit des choses qu’on ne voit pas à la télévision ». 

La clé du contre ? Ne jamais hésiter !

Chet Holmgren a étudié le jeu de ses coéquipiers, mais aussi celui de ses adversaires. En Summer League, il a notamment rappelé ses énormes qualités de contreur. Plus que son envergure et sa taille, c’est sa lecture et son anticipation qui lui permettent de réaliser des gros scotchs, parfois à deux mains. Comme un volleyeur !

« Ce qui compte beaucoup, c’est de ne jamais hésiter. Si vous hésitez, vous êtes en retard » confie-t-il. « Etre grand, ça aide énormément. Si vous êtes en retard, vous n’avez pas le temps (de contrer à deux mains). Il faut s’élever et rester droit pour y aller à deux mains, mais si vous êtes en retard, il faut y aller avec une main. »

Autre élément clé, déjà évoqué par les plus gros contreurs, il ne faut pas avoir peur d’être sur un « poster ».

« Le plus important, c’est de ne pas avoir peur de se faire dunker dessus. Quand on se fait dunker dessus, c’est que le gars a été meilleur sur cette action. Mon boulot est d’aller au contre, et donc je ferai mon boulot à chaque fois. »

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