Dans son histoire, l’Allemagne n’a gagné qu’une seule médaille d’or internationale et c’était lors de l’Eurobasket 1993, disputé sur son propre territoire, avec comme entraîneur un certain… Svetislav Pesic.
Trente ans plus tard, celui qui officie aujourd’hui comme sélectionneur de la Serbie, à tout juste 74 ans, se dressera sur la route de la Nationalmannschaft en finale de la Coupe du monde, et c’est un joli clin d’oeil à l’histoire.
Déjà sacré champion du monde avec la Yougoslavie en 2002, Svetislav Pesic vivra donc forcément une rencontre particulière ce dimanche (14h40). D’autant que le technicien germano-serbe a également passé plusieurs années à diriger des clubs allemands (Berlin, Cologne, Munich)…
Pesic vit à Munich
« Mes souvenirs du basket allemand sont toujours très positifs », raconte-t-il à ce propos. « J’ai donné le meilleur de moi-même comme entraîneur en Allemagne. Le basket allemand m’a beaucoup aidé, dans les bons comme dans les mauvais moments. Je suis devenu coach à ce niveau en Allemagne, ce qui signifie que toutes les personnalités du basket allemand sont mes amis. J’ai tellement d’amis au sein de la Fédération allemande. Je suis toujours avec ma famille à Munich. Je suis très proche du basket en Allemagne. »
Sur le papier, cette finale mondiale entre l’Allemagne –toujours invaincue– et la Serbie paraît en tout cas très indécise, chaque équipe ayant séduit et impressionné tout au long de son parcours. Au point de respectivement faire chuter Team USA et le Canada en demi-finale !
« Les deux équipes ont mérité d’être en finale, elles ont fait parler leur jeu collectif », estime Svetislav Pesic, à la veille du grand rendez-vous. « Nous avons un grand respect pour l’équipe allemande, une sélection dont la qualité première est la continuité et dont les joueurs évoluent ensemble depuis cinq ans. C’est une équipe générationnelle, elle joue très bien collectivement et elle l’a encore démontré ici. […] Elle a gagné tous ses matchs, donc ce sera assurément un match difficile des deux côtés du terrain. »
Crédit photo : FIBA.com