Steve Kerr n’a aucun problème à voir des Américains représenter d’autres pays

Rondae-Hollis Jefferson, Thomas Walkup et Kendrick Perry. Trois joueurs qui, avec la Jordanie, la Grèce et le Monténégro, ont affronté ou vont affronter Team USA lors de cette Coupe du monde, alors qu’ils sont pourtant… Américains de naissance.

Un paradoxe rendu possible par le règlement FIBA qui, rappelons-le, autorise chaque sélection nationale à compter un joueur naturalisé dans ses rangs.

Dans le camp américain, et contrairement à ce qui a pu être dit dans le camp angolais, ces histoires de naturalisation ne sont en tout cas pas un problème, comme souligné par Steve Kerr.

« Ça ne me dérange pas du tout, je pense que c’est une superbe opportunité pour ces gars de jouer dans le basket FIBA. Presque toutes les équipes que nous avons affrontées ont un joueur américain dans leur effectif, c’est le règlement FIBA et ça nous convient », réagit à ce propos le sélectionneur des États-Unis.

« Ce sont des gars que vous ne verriez probablement pas dans l’effectif américain… »

Un point de vue que partagent d’ailleurs certains membres de Team USA, également interrogés à ce sujet.

« C’est un sentiment très différent et sûrement quelque chose de très cool. C’est top de les voir représenter différents pays et montrer différents types de fierté », juge par exemple Mikal Bridges.

« C’est cool, parce que ce sont des gars que vous ne verriez probablement pas dans l’effectif américain », ajoute de son côté Tyrese Haliburton. « Puis certains de ces gars possèdent déjà des liens avec le pays, comme [Thomas] Walkup avec la Grèce, [Kendrick] Perry avec le Monténégro ou [Rondae] Hollis-Jefferson avec la Jordanie (sic). Je pense aussi que c’est cool pour eux de jouer sur la scène internationale et d’être influent pour d’autres pays. […] C’est cool quand les Américains obtiennent ce genre d’opportunités et trouvent des moyens de montrer leur talent à l’international. »

Jusqu’à présent, et en attendant d’affronter ce vendredi le Monténégro (puis la Lituanie dimanche), les États-Unis n’ont eu aucun mal à se défaire de la Grèce et de la Jordanie (ainsi que de la Nouvelle-Zélande).