Les sélections françaises espoirs auront régalé tout l’été avec une belle moisson à l’arrivée : six médailles ! Notamment chez les filles avec la victoire de l’Euro U20, l’argent à l’Euro U18, une belle 4e place au mondial U19, le bronze pour le mondial U17 et donc cette victoire des U16 à l’Euro, en battant l’Espagne en finale.
La rencontre aura été indécise mais les Bleuettes ont tenu bon jusqu’à ce 3-points dans le corner de Kiara Leno en toute fin de partie pour dessiner ce succès 67-63 à l’arrivée.
Deux joueuses ont également tiré leur épingle du jeu sur cette finale avec 15 points chacune, Lilyana Fontcha et Aïnhoa Risacher, qui portait d’ailleurs le numéro 10, comme son père, il y a plus de 20 ans en arrière.
Aïnhoa Risacher, MVP !
À leurs côtés, on retiendra aussi la performance d’Emma Broliron, 14 ans, notamment pour son grand sang-froid dans le « money-time » puisque c’est elle qui a trouvé Kiara Leno démarquée à 3-points et qui a ensuite inscrit deux lancers cruciaux pour faire passer la France à +4. Auteure de 9 points et 7 passes décisives, elle s’était déjà distinguée en claquant 17 points face à la Pologne en quart de finale.
Aïnhoa Risacher a pour sa part été élue MVP du tournoi avec 11.7 points, 4.7 rebonds, 3.9 passes décisives et 2 interceptions en moyenne sur la compétition. Elle figure également dans le cinq majeur de la compétition.
Cette troisième médaille d’or, la sixième médaille au total chez les jeunes cet été, permet à la France de battre son record de médailles obtenues lors des compétitions européennes de jeunes (5 jusqu’à présent). La France dépasse son total de l’année passée.
Jean-Pierre Siutat (Président de la FFBB) : « Ces six médailles sont la récompense d’une politique fédérale tournée vers la formation et d’une volonté de faire évoluer les staffs en s’ouvrant vers le secteur professionnel et une plus grande féminisation. Ces résultats sont d’autant plus remarquables que les équipes n’ont pas toujours pu compter sur tous leurs éléments et que nous avons choisi de ne pas faire doubler joueuses et joueurs afin de préserver leur intégrité physique. Le travail de fond mené nous permet d’affirmer que la France fait vraiment partie des grandes nations mondiales. C’est tout au bénéfice de l’avenir du basket français. »