On va finir par se demander s’ils vont faire toute leur carrière ensemble : Mikal Bridges et Cam Johnson, depuis l’été 2019 et leur premier match en Summer League avec Phoenix, sont inséparables.
Arrivés chez les Suns à un an d’intervalle, en 2018 pour le premier et 2019 pour le second, les deux ailiers ont constamment lié leurs destins l’un à l’autre. Ils sont même devenus les « jumeaux », surnom donné par Deandre Ayton au début de leur carrière avec les Suns, de Phoenix dans un premier temps puis maintenant de Brooklyn après leur transfert, sans oublier Team USA cet été. C’est simple : là où est l’un, l’autre y est sans doute aussi.
« C’est génial d’être ici avec lui. Et c’est fou de se dire que je ne connaissais pas Cam si bien que ça il y a cinq ans. Mais chaque année on s’est un peu plus rapprochés », lançait ainsi Mikal Bridges, quand Cam Johnson ajoutait que « pas seulement notre jeu mais notre amitié s’est développée. Donc c’est vraiment sympa d’être ici ensemble. »
Au sein de Team USA, les deux compères apprennent ainsi à connaitre davantage leurs compatriotes, alors qu’eux n’ont plus vraiment besoin de faire de présentations, au bout de quatre ans ensemble.
Mikal Bridges et Cam Johnson sont des « ailiers modernes »
« Ils sont tous les deux très matures. Je les connaissais déjà en tant que joueurs, en ayant coaché face à eux. Mais quand on les côtoie, on ressent un sentiment d’apaisement autour d’eux », ajoute notamment leur coach pour l’été, Steve Kerr. « Et puis ils sont aussi des ailiers modernes : ils peuvent shooter à 3-points et défendre plusieurs positions. Ils sont importants dans cette équipe. »
Alors, avant de retourner joindre leurs forces dans les rangs des Nets à la rentrée, Mikal Bridges et Cam Johnson savourent, toujours ensemble, cette expérience internationale nouvelle, la médaille d’or dans le viseur.
« On profite à fond. Quand on a été transférés ensemble à Brooklyn, on s’est encore rapprochés et on a réalisé qu’on était l’appui de l’autre », conclut l’ancien de Villanova. « Et puis d’être ici, de représenter les Etats-Unis, c’est fou. On vit cette expérience ensemble. On va partout ensemble. »