Comme ses collègues européens Tony Parker et Pau Gasol, Dirk Nowitzki a lui aussi rejoint le panthéon du basket cette nuit, à l’occasion de la cérémonie du Hall Of Fame, classe de 2023. Et comme « TP » ou Dwyane Wade, la légende des Mavericks a aussi livré un discours touchant, sans larmes pour sa part mais non moins très émouvant.
Un discours au cours duquel l’intérieur allemand a rendu hommage aux différentes personnes qui ont forgé sa carrière, associant à chacun une valeur, apprise et restée gravée dans son esprit.
Pour Mark Cuban, Dirk Nowitzki a choisi la loyauté. De 2000, année du rachat des Mavericks par l’homme d’affaires, à 2019, année de la retraite du « Wunderkid« , les deux hommes ont incarné les piliers de la franchise de Dallas, dans les bons comme les mauvais moments. Avec toujours une profonde loyauté l’un envers l’autre.
« L’incarnation de la loyauté dans ma vie, c’est mon cher ami Mark Cuban. Tu as un grand coeur, et tu m’as appris énormément de choses sur la loyauté », a ainsi déclaré Dirk Nowitzki à un Mark Cuban particulièrement ému. « Je me rappellerais toujours quand tu es arrivé à ton premier entrainement chez les Mavericks, après avoir acheté le club. Tu voulais faire des un-contre-un, car tu me disais que tu savais un peu jouer. Donc bien sûr, j’ai ‘drivé’ main gauche, comme j’ai toujours fait, et je t’ai dunké sur la tête. Et de là, notre amitié est née. Merci pour tout ce que tu as fait pour moi. »
La créativité : Don Nelson, à l’origine du « Wunderkid »
Dirk Nowitzki a aussi eu une pensée particulière pour Don Nelson, le tout premier coach de sa carrière en NBA, et sans doute le plus important pour son intégration et sa confiance.
« Quand je pense à la créativité, je pense à ‘Nelly’, Don Nelson. Il a toujours vu les choses à sa façon. Quand je suis arrivé dans la ligue, il n’y avait pas beaucoup de coachs qui acceptaient qu’un intérieur de ma taille s’écarte pour tirer à 3-points », se rappelait-il. « Lui voyait les choses de cette façon, donc mes qualités collaient parfaitement avec son système, et je suis très reconnaissant envers lui. C’est un cerveau très brillant dans le monde du basket. »
Le leadership : Steve Nash, « le meilleur coéquipier de ma carrière »
Enfin, le nouvel intronisé a évoqué Steve Nash, avec lequel il a démarré sa carrière et écoulé jusqu’au retour du meneur canadien vers Phoenix, à l’été 2004.
« On en a fait du chemin, depuis l’époque où on avait les cheveux longs », s’amusait Nowitzki. « Qui aurait cru quand on a commencé qu’on finirait ensemble sur cette scène ? En tout cas, ça compte beaucoup pour moi, et tu as toujours été un modèle à suivre à mes yeux. Ta positivité rayonnait, tes encouragements m’ont motivé. Tu es devenu un ami pour la vie, donc merci d’être là ce soir. »