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Le « cap space » est-il encore utile pour attirer des stars en NBA ?

NBA – Il semble désormais y avoir plusieurs marchés dans la ligue, avec les stars qui n’hésitent pas à demander des transferts en étant sous contrat, et la free agency pour les « role players ».

Le "cap space" ne permet plus de faire changer les stars d'équipeParmi les journalistes qui suivent la NBA, John Hollinger a un profil particulièrement intéressant puisqu’après avoir été l’un des pionniers des stats avancées, créant notamment le PER, il a travaillé pour ESPN avant de devenir vice-président des opérations basket des Grizzlies entre 2012 et 2019.

De retour dans le journalisme depuis, à The Athletic, il est ainsi particulièrement bien placé pour analyser les évolutions stratégiques chez les dirigeants des différentes franchises de la ligue.

Des All-Stars qui ne bougent plus à la « free agency »

Sa dernière chronique est ainsi extrêmement intéressante alors qu’il détaille l’utilisation du « cap space » (soit la marge salariale utilisable pour recruter des joueurs venant d’une autre équipe) durant cette free agency 2023. En effet, jusqu’à présent, les équipes qui souhaitaient attirer un All-Star sur le marché des « free agents » prenaient généralement le même chemin, historique : il s’agissait de dégager un maximum de salaires pour obtenir de la marge salariale, afin de proposer un contrat maximum aux joueurs en fin de contrat.

En 2019, sept All-Stars avaient ainsi changé d’équipe de cette façon : Kawhi Leonard (Raptors | Clippers), Kevin Durant (Warriors | Nets), Kyrie Irving (Celtics | Nets), Kemba Walker (Hornets | Celtics), Jimmy Butler (Sixers – Heat), Al Horford (Celtics | Sixers) et D’Angelo Russell (Nets | Warriors).

Mais cet été, il n’y en a eu qu’un seul : Fred VanVleet, passé de son côté des Raptors aux Rockets.

Déjà que peu de All-Stars étaient disponibles sur le marché, ceux qui l’étaient (Kyrie Irving, Khris Middleton, Draymond Green…) ont préféré rempiler dans leurs franchises respectives.

Comme le note John Hollinger, les franchises qui avaient de la « marge salariale » cet été ne se sont pas précipitées sur les stars adverses. Hormis les Rockets, qui s’en sont servis « à l’ancienne », toutes les autres équipes ont utilisé des stratégies différentes. Les Pistons ont ainsi utilisé leur « cap space » pour mettre la main sur Joe Harris et Monte Morris, le Thunder s’en est servi pour récupérer les contrats de Davis Bertans et Victor Oladipo, tout en signant Vasilije Micic, quand Indiana en a profité pour recruter Bruce Brown et mettre la main sur Obi Toppin.

Des prolongations plus avantageuses… et plus de transferts sous contrat

On pourrait penser que l’arrivée du nouvel accord collectif, beaucoup plus punitif pour les équipes dépensières, est le principal facteur explicatif de ce calme relatif chez les superstars mais, selon John Hollinger, ce sont plutôt les effets à long terme de l’ancien accord collectif qui se font sentir. En effet, la NBA y avait favorisé les prolongations de contrat, avec notamment l’arrivée du « supermax ». Une stratégie qui avait pour but de permettre aux équipes de conserver leurs stars, et ainsi éviter aux petits marchés de se faire piller.

Mais petit à petit, les joueurs et leurs agents se sont adaptés, signant bien ces prolongations de contrat plus avantageuses… mais réclamant du coup beaucoup plus d’échanges en étant sous contrat.

Cela explique pourquoi les deux plus gros « free agents » de l’été ne sont en fait pas « free agents ». James Harden a ainsi préféré activer sa « player option » avant de réclamer un échange aux Sixers, quand Damian Lillard est sous contrat jusqu’en 2027 avec les Blazers (la dernière année est une « player option »).

Le 1er juillet n’est ainsi plus la date des affaires en NBA et les franchises l’ont bien compris, à l’image du contrat de Bruce Brown aux Pacers. L’arrière a ainsi signé pour 45 millions de dollars sur deux ans aux Pacers, mais sa deuxième année est une « team option » que son équipe peut donc refuser d’activer. Cela en fait donc un joueur surpayé à court terme mais transférable très facilement cette saison ou encore celle d’après. Un contrat parfait… si une superstar vient à demander son transfert et qu’il faut équilibrer les salaires ?

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