Valeureux, voire précieux, en playoffs, est-ce que Kyle Lowry sera toujours au Heat la saison prochaine ? Lui s’y sent bien, mais son salaire énorme, le fait qu’il soit fragile et sur une pente glissante devraient pousser Pat Riley à s’en séparer. Selon le Miami Herald, l’idéal est de s’en servir comme monnaie d’échange pour faire venir Damian Lillard.
Cela pourrait coller, et on imagine que le Heat est prêt à lâcher un bon joueur supplémentaire, plus des choix de Draft, pour faire avaler la pilule aux Blazers.
Mais si les dirigeants du Heat ne parviennent pas à échanger l’ancien meneur de Toronto, ils envisagent carrément de le couper. Pour éviter que ça ne plombe leur masse salariale pour la saison à venir, ils opteraient pour la « stretch provision », un mécanisme qui permet d’étaler le salaire du joueur coupé sur plusieurs saisons. C’est ce dont avait profité Nicolas Batum lorsqu’il avait été coupé par les Hornets en 2020.
Ainsi, le quotidien rapporte que le Heat pourra intégrer 9.9 millions de dollars pendant trois ans de suite à sa masse salariale. À court terme, cela pourrait permettre de passer d’une masse salariale de 178,5 millions de dollars, à 158.5 millions, et donc passer sous le seul de la « luxury tax ».
Ce mécanisme doit être mis en place avant le 1er septembre prochain.
LEXIQUE |
Stretch provision : mesure qui permet à une franchise de couper un joueur et d’étaler le restant de son salaire sur plusieurs saisons pour éviter de plomber son salary cap sur une seule saison.