Tout roule pour Kansas State, dans cette intersaison. Après une campagne 2022/23 très réussie, qui validait un retour au premier plan à l’échelle nationale (26 victoires et 10 défaites et un « run » jusqu’au « Elite Eight » de la « March Madness »), les Wildcats continuent en effet d’aller dans la bonne direction.
Grâce aux talents de recruteur du coach Jerome Tang, arrivé l’an passé à la tête du programme et qui a brillamment comblé les départs de ses deux meilleurs joueurs de la saison écoulée : Markquis Nowell, vedette de la dernière « March Madness », remplacé par Tylor Perry qui arrive en provenance de North Texas, et surtout le miraculé Keyontae Johnson, autorisé par la NBA à se présenter à la Draft deux ans et demi après son grave accident cardiaque, remplacé par Arthur Kaluma, qui arrive en provenance de Creighton.
Auteur d’un bon début de carrière universitaire avec les Bluejays (11.1 points et 5.7 rebonds en deux saisons), l’ailier originaire du Texas, naturalisé ougandais en 2020, était entré dans le portail des transferts le mois dernier, et poursuivra donc son parcours NCAA au sein d’une ambitieuse équipe de Kansas State. Titulaire indiscutable, il prendra évidemment la suite de Keyontae Johnson sur le poste d’ailier-fort, dans le cinq majeur de Jerome Tang.
Avant de décider de jouer une troisième saison sur les planches universitaires, Arthur Kaluma s’était engagé dans le processus pré-Draft tout en conservant son éligibilité universitaire. Selon ESPN, il avait même réalisé sept « workouts » après le Draft Combine. Pas suffisant pour le convaincre de maintenir son inscription, visiblement.
Probable choix de la fin du second tour cette année, s’il était resté dans la Draft, il semble donc miser sur une grosse saison « junior » avec les Wildcats pour gonfler encore sa cote en vue de la Draft 2024.