Denver a subi le réveil des shooteurs du Heat

Mike Malone avait pourtant prévenu ses joueurs. « Si vous pensez que Max Strus va encore faire 0/9 ou que Duncan Robinson va encore faire 1/5, vous vous trompez », avait déclaré le coach des Nuggets avant le Game 2.

Dès la deuxième possession de cette deuxième rencontre des Finals, Max Strus lui a donné raison en plantant un premier panier primé pour le Heat.

L’étincelle Max Strus

Un tir réussi sous forme de soulagement pour le shooteur qui venait de livrer un zéro pointé (0 point à 0/10 au tir), trois jours plus tôt. Cette libération lui a permis d’enchaîner avec trois paniers primés supplémentaires dans le même quart-temps, avant de ne plus trouver la cible par la suite (14 points à 4/10 aux tirs, tous à 3-points).

« Le fait que Max démarre comme ça a été énorme. Et pour être honnête, on s’y attendait. On sait à quel point il est un grand shooteur. Quand il a réussi ses tirs en début de match, je pense que cela a rassuré tout le monde », juge Duncan Robinson, selon qui l’adresse de son coéquipier a permis de débloquer les autres.

Lors du match précédent, les Floridiens s’étaient contentés de 33% d’adresse (13/39) derrière la ligne à 3-points. Cette nuit, Max Strus et les siens ont signé un bien meilleur 17/35 (49%).

« J’aime voir Max, Gabe (Vincent, 4/6 de loin), Duncan (2/3) et Caleb (Martin, 1/2), tous ces gars qui s’impliquent et qui tirent avec confiance. C’était magnifique à voir. Le fait de prendre un bon départ et de commencer de manière régulière et fluide a été une bonne chose pour nous. […] Nous avions besoin de l’ensemble de ces contributions », apprécie Kevin Love, qui a lui aussi planté à deux reprises de loin (2/6).

Défendre sur la ligne à … 4-points

Coach du Heat, Erik Spoelstra y voit le signe d’une équipe qui se donne « les meilleures chances. Que la balle aille là où elle doit aller et que tout le monde comprenne ce qu’on essaie d’accomplir. Ensuite, il faut faire confiance. Il faut se faire confiance. On a obtenu de bonnes choses en coupant au cercle, avec les ‘extra-pass’, la circulation du ballon qui a permis de générer des tirs ouverts. Oui, c’est toujours mieux si le ballon rentre. »

Dans le camp d’en face, on voit plutôt le résultat d’un manque de discipline.

« Ils nous ont punis sur toutes nos erreurs de communication. Et des erreurs, il y en a eu ! Problèmes de communication, pas de rigueur sur notre plan de jeu, des oublis sur comment on devait défendre certains joueurs… […] Tous autant qu’ils sont, on doit savoir exactement où ils sont, à tout moment. Si vous défendez sur eux, vous devez les prendre à la ligne à 4-points ! », réclamait carrément Mike Malone.

Pour ce dernier, « la ligne à 3-points était une préoccupation majeure. (Le Heat est) la meilleure équipe à 3-points de ces playoffs (ndlr : avec 39.2% de réussite, juste devant les Nuggets avec 38.2%). D’après les chiffres, on a été correct lors du premier match, mais ce soir, ils nous ont enterrés. »