Un cri strident qui secoue la Scotiabank Arena à chaque lancer-franc des Raptors. Le bruit était étonnant, d’autant qu’on pouvait clairement l’entendre à la télévision, et il est encore plus étonnant quand on sait d’où il vient.
Car c’est Diar, la fille de DeMar DeRozan âgée de 10 ans, qui a mis ses cordes vocales au service de Chicago !
« Je n’avais pas eu le temps de m’en rendre compte, mais j’entendais quelque chose », explique DeMar DeRozan. « Et puis il y a eu un lancer raté, j’ai regardé derrière moi et je me suis dit : ‘Bon sang, c’est ma fille’. »
Une fille, particulièrement concentrée afin de hurler au bon moment, qui a insisté pour être présente à Toronto pour ce match décisif pour son père et l’équipe de Chicago…
« C’est fou, ma fille m’a appelé l’autre jour à la sortie de l’école », continue DeMar DeRozan. « Elle m’a dit : ‘Papa, est-ce que je peux venir au match de Toronto ?’ J’ai failli dire non parce qu’elle avait école. Elle a insisté. Elle voulait absolument venir ici et soutenir l’équipe. Je lui ai dit : ‘D’accord, tu peux manquer un jour d’école et venir au match’, et je suis content de l’avoir fait. Je lui dois de l’argent, c’est certain. »
Est-ce ça qui explique le 18/36 aux lancers-francs des Raptors, un pourcentage catastrophique pour une équipe qui joue sa saison ? En tout cas, c’est l’histoire de la nuit en NBA. Même si DeMar DeRozan explique que sa fille ne viendra pas à Miami pour le deuxième match du « play-in ». Un jour d’école raté passe encore, mais pas deux.
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