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Preview Play-In | Pelicans (9) – Thunder (10)

NBA – Plus expérimentés, les joueurs de la Nouvelle-Orléans vont tenter de repousser une surprenante et jeune équipe d’OKC, qu’on n’imaginait pas forcément à un tel niveau.

Qui pour affronter les Wolves et tenter de décrocher le dernier ticket qualificatif pour les playoffs à l’Ouest ? Réponse ce soir à l’issue de cet affrontement entre deux équipes qu’on n’attendait pas forcément à ce niveau au regard de leur saison respective, et des attentes liées à chaque formation.

Les Pelicans ont en effet connu un début de saison très solide, occupant même la première place de la conférence Ouest pendant quelques jours, à la toute fin 2022.

Les hommes de Willie Green sont parvenus à se maintenir dans le Top 4 de ce classement jusqu’à la fin janvier avant de dégringoler sévèrement. Une chute qui a coïncidé avec la perte de Zion Williamson.

Repoussés à jusqu’à la 12e place à la mi-mars, les Pelicans ont dû cravacher pour retrouver le Top 10 et atterrir finalement, comme l’an dernier, à cette 9e place. Juste derrière eux, avec deux victoires de moins, on trouve donc ce Thunder, pourtant promis en début de saison à une nouvelle saison galère.

Mais contrairement à d’autres jeunes formations de la ligue, OKC a joué la carte de la compétition à fond. Sans jamais s’inviter au-delà de la 8e place à l’Ouest, le Thunder n’a pas connu de trou d’air majeur et aurait même pu finir avec son premier bilan dans le positif depuis 2020 et le passage éclair de Chris Paul.

PRÉSENTATION DES PELICANS

Les titulaires : Brandon Ingram, Herbert Jones, CJ McCollum, Trey Murphy III, Jonas Valanciunas
Les remplaçants : Naji Marshall, Larry Nance Jr, Dyson Daniels, Josh Richardson, Willy Hernangomez, Jaxson Hayes, Garrett Temple, Kira Lewis Jr.
Les absents : Zion Williamson, Jose Alvarado
Le coach : Willie Green

Le point fort

– L’expérience du play-in. Et l’expérience tout court car CJ McCollum ou Jonas Valanciunas ont déjà plusieurs campagnes de playoffs dans les jambes. Brandon Ingram, lui, n’a découvert les phases finales que l’an dernier après avoir porté les Pelicans durant ce même processus de play-in. L’ancien joueur des Lakers avait planté 27 points face aux jeunes Spurs, puis 30 unités face aux Clippers. Une fois cette qualification acquise, les Pelicans avaient fait tout sauf de la figuration face aux Suns au premier tour (4-2). Le tout sans Zion Williamson, déjà.

Le point faible

– Un manque de créateurs. Avec près de 26 passes décisives générées chaque soir, NOLA n’est pas loin du Top 10 des équipes les plus distributrices du championnat. Ce qui n’enlève rien au fait que son attaque repose énormément sur le pouvoir de création de CJ McCollum qui, on le rappelle, jouait poste 2 aux côtés de Damian Lillard à Portland, et de Brandon Ingram. Derrière eux, les candidats pour porter le cuir et créer le jeu sont peu nombreux. D’autant que le très utile remplaçant à la mène, Jose Alvarado, qui n’a plus joué depuis un mois en raison d’une gêne au tibia, sera absent.

PRÉSENTATION DU THUNDER

Les titulaires : Luguentz Dort, Josh Giddey, Shai Gilgeous-Alexander, Jalen Williams, Jaylin Williams
Les remplaçants : Isaiah Joe, Aaron Wiggins, Tre Mann, Dario Saric, Jeremiah Robinson-Earl, Ousmane Dieng, Aleksej Pokusevski ?
Les absents : Kenrich Williams, Chet Holmgren
Le coach : Mark Daigneault

Le point fort

– Rien à perdre. Se hisser jusqu’à ce stade de la compétition est déjà un joli petit exploit pour la formation coachée par Mark Daigneault. Équipe la plus jeune de la ligue, le Thunder peut donc aborder ce match éliminatoire sans véritable pression. Même si, à relire les déclarations de « SGA » en janvier dernier Je pense que nous allons devenir une très bonne équipe, bien plus tôt que les gens ne le pensent […] J’observe cette progression tous les jours. J’ai vu cette croissance au cours des cinq derniers mois, de l’année, des deux dernières années, et je suis emballé. »), on se dit que sa bande et lui ont faim de victoires et encore envie de surprendre.

Le point faible

– Le secteur intérieur. Dans l’effectif actuel, un seul joueur est considéré comme pivot : Olivier Sarr. Signataire d’un « two-way contract », le Français a certes fini sa saison en beauté (22 points et 15 rebonds) mais n’est pas vraiment attendu pour cette rencontre. Jaylin Williams et Dario Saric devront donc se relayer sur Jonas Valanciunas qui, lorsqu’il est alimenté par ses coéquipiers dessous, est l’un des meilleurs pivots offensifs de la ligue. Si Willie Green décide d’insister avec lui dès le début de la rencontre sur le « pick-and-roll » et le « pick-and-pop », ça peut faire mal côté Thunder, par ailleurs l’équipe qui laisse le plus de rebonds à ses adversaires.

LA CLÉ DU MATCH

– La stratégie défensive face à « SGA ». Avec plus de 31 points de moyenne, le quatrième meilleur marqueur de la ligue devrait être au centre de toute l’attention de la défense des Pelicans. La Nouvelle-Orléans dispose de bons spécialistes des tâches obscures, notamment Herb Jones, pour ralentir la superstar d’en face, qui a tout de même tourné à 33.5 points de moyenne face à cette équipe en quatre confrontations cette saison. Face à lui, les défenseurs ont tout intérêt à reculer, l’invitant presque à shooter à 3-points (34.5% cette saison et faible volume avec 2.5 tentatives par match) car « SGA » est redoutable en pénétration, pour créer du contact, et l’un des joueurs les plus prolifiques dans la raquette. Mais attention, limiter sa production offensive n’est pas synonyme de victoire garantie car les jeunes Josh Giddey et Jalen Williams ont montré cette saison qu’ils pouvaient être plus que des faire-valoir.

SAISON RÉGULIÈRE

Pelicans 3-1

28 novembre : Pelicans – Thunder (105-101)
23 décembre : Thunder – Pelicans (125-128 AP)
13 février : Thunder – Pelicans (100-103)
11 mars : Pelicans – Thunder (96-110)

VERDICT

Pelicans. Le Thunder ont peut-être le meilleur joueur mais les Pelicans, en plus de bénéficier de l’avantage du terrain, semblent être plus complets, et bien plus expérimentés. Brandon Ingram et CJ McCollum sont déjà passés par là et ont déjà répondu présent l’an passé. Pour s’imposer, malgré deux voire trois absences majeures, les Pelicans devront contenir un maximum « SGA » et la fougue d’une équipe qui se présentera sans complexe.

HORAIRE

À 3h30, dans la nuit de mercredi à jeudi.


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