Le MVP de la nuit | Immanuel Quickley, la rustine des Knicks

« C’étaient les lancers-francs les plus stressants que j’ai jamais tirés. » Il restait environ quatre minutes à jouer face aux Rockets quand Immanuel Quickley a converti sa série de lancers sous les chants… de « MVP » du Madison Square Garden. Le meneur venait ainsi d’inscrire ses 39e puis 40e point avant d’être rappelé sur le banc des Knicks par Tom Thibodeau.

Cette séquence venait clore la plus belle soirée en carrière du meneur, qui avait déjà repoussé son record à 38 unités plus tôt dans le mois. « Mes coéquipiers me poussaient à aller chercher les 40 points, mais aussi à faire une dixième passe décisive. Ça en dit long sur leur générosité. Ce ne sont pas seulement de supers joueurs de basket, ce sont également de bonnes personnes », salue le meneur, lunettes de soleil sur le nez en conférence de presse.

Titularisé pour la 17e fois de la saison, il a fait mieux que remplacer Jalen Brunson, le titulaire habituel, gêné par une contusion à la main. « Tout le monde doit se mobiliser quand l’un des meilleurs joueurs est absent. Que ce soit en matière de ‘scoring’, de défense, de leadership… Il manque beaucoup de choses lorsqu’un All-Star en gros est sur la touche », juge Immanuel Quickley, qui ne semble pas souffrir de son changement fréquent de statut, entre titulaire et remplaçant cette saison.

« Quand je sors du banc, le jeu est déjà en route donc j’essaie d’être agressif. Quand je sais que je démarre, j’essaie d’impliquer tout le monde dès le début et de m’assurer que chacun rentre bien dans son match en attaque. Et ensuite essayer d’être plus agressif, plus le match avance », compare le joueur de 23 ans.

« Si vous avez besoin de points, il peut marquer. Si vous avez besoin de création, il fait neuf passes décisives. Il est efficace comme titulaire et en sortie de banc »

Cette nuit, il n’a pourtant pas tardé à trouver la cible en rentrant deux des trois premiers tirs de son équipe, à proximité du cercle. Il a ensuite enchaîné par trois paniers à 3-points, face à une défense des Rockets en retard permanent, pour terminer fort le premier quart-temps. Le meneur a continué son festival en ne ratant qu’un seul tir dans les deux quart-temps suivants.

« Il a toujours été un scoreur explosif, c’est ce que j’aime chez lui. Je l’ai déjà dit plusieurs fois : je ne sais pas comment le décrire, si ce n’est comme un bon joueur de basket. Si vous avez besoin de points, il peut marquer. Si vous avez besoin de création, il fait neuf passes décisives. Il est efficace comme titulaire et en sortie de banc. Vous pouvez le faire jouer comme meneur, au poste deux, au poste trois », énumère son coach, Tom Thibodeau pour mettre en avant son côté complet.

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Son meneur a dépassé les attentes sur ce match avec cette pointe à 40 points et 9 passes, avec un minimum de déchets : 14/17 aux tirs, dont 5/7 de loin et un seul ballon perdu.

Le héros de la soirée, qui termine avec 47 d’évaluation, estime que marquer autant « a probablement été plus dur qu’un tir de la gagne à 3-points. Parce que j’ai commencé à penser à tout le travail effectué durant tout l’été, et même depuis mes débuts. Beaucoup de flashbacks sont remontés. Mais je suis comblé d’être dans une telle situation, d’avoir été capable de le faire au Madison Square Garden. »

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.