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Le jour où le jeune Stephen Curry a mis le feu à la March Madness

NCAA – Le 21 mars 2008, le futur joueur des Warriors carbonisait la défense de Gonzaga et portait son équipe vers l’upset dès le premier tour, première étape d’un magnifique « run » de Davidson.

stephen curry

Avant de devenir un quadruple champion NBA, double MVP, nonuple All-Star, le shooteur extérieur le plus prolifique de tous les temps et plus largement un des meilleurs meneurs de jeu de l’histoire de la Grande Ligue, Stephen Curry était ce scoreur surdoué au shoot soyeux mais au physique frêle qui baignait dans un maillot bien souvent trop grand pour lui, du côté de Davidson en NCAA.

Le 21 mars 2008, celui qui allait devenir « Chef Curry » réalisait son premier très gros coup sur la scène nationale. Après une saison « sophomore » exceptionnelle, conclue avec des moyennes par match de 25.9 points à 48% aux tirs dont 44% derrière l’arc (sur… 10.3 tirs par match !), 4.6 rebonds, 2.9 passes et 2 interceptions, le jeune Wardell, qui jouait exclusivement arrière à l’université, s’attaquait avec son équipe au plat de résistance d’une saison universitaire : la « March Madness ».

Stephen Curry, l’assassin au visage d’enfant

Détenteurs d’une tête de série #10 dans la région Midwest, les Wildcats démarraient le tournoi contre Gonzaga, tête de série #7. Une confrontation alléchante et relativement ouverte sur le papier, même si la plupart des observateurs attendaient tout de même à ce que la formation de Mark Few remporte la rencontre.

Mais c’était sans compter sur la forme olympique du « Baby-Faced Assassin », qui signait une des meilleures performances de l’histoire de la « March Madness » pour porter Davidson vers un superbe « upset » : 40 des 82 points de son équipe, à 14/22 aux tirs dont 8/10 à 3-points, avec notamment 30 des 46 points marqués en seconde période, sans oublier 3 rebonds, 2 passes et 5 interceptions ! Une masterclass absolue, entrée dans la légende.

« J’aborde chaque match de la même manière. Donc je n’ai rien fait différemment » lançait-il d’ailleurs platement après le match, d’un ton tellement calme qu’il en était pratiquement involontairement arrogant compte tenu du carnage qu’il venait de causer dans la défense de Gonzaga. « Je m’échauffe de la même manière, je shoote de la même manière. Je ne me laisse pas distraire par l’enjeu et l’environnement. »

Opposé à Stephen Curry en défense durant une bonne partie du match, le « freshman » Steven Gray donnait son ressenti, qui allait devenir celui de centaines de futurs adversaires du prodige de Davidson en NBA.

Déjà très cérébral dans son jeu sans ballon

« Personnellement, je ne crois pas avoir autant couru dans ma vie derrière des écrans pour tenter de défendre un joueur » constatait le joueur de Gonzaga, complètement hagard après coup. « Et il sait comment utiliser ces écrans. Il est très cérébral de ce point de vue. »

Après avoir gâché la plupart des « brackets » dès le premier tour, les Wildcats, sous l’impulsion de leur arrière vedette, ne s’arrêteront pas en si bon chemin et ils s’offriront un magnifique « run » jusqu’au Elite Eight, où ils s’inclineront contre Kansas, le futur champion, après avoir éliminé Georgetown (#2) puis Wisconsin (#3).

À titre individuel, sur ses quatre matchs dans cette « March Madness », Stephen Curry avait compilé 32 points à 47% aux tirs, dont 44% derrière l’arc ! Une « postseason » qui le placera sur la bonne dynamique pour confirmer l’année suivante avec une troisième et dernière saison universitaire grandiose : 28.6 points, 4.4 rebonds, 5.6 passes et 2.5 passes. Avant de devenir le 7e choix de la Draft 2009, pour la carrière en NBA qu’on lui connait aujourd’hui.

Ses highlights complets du tournoi

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