Toujours pas de Jalen Brunson (pied) pour les Knicks, mais bien du Julius Randle (33 points, 8 rebonds, 5 passes) qui, pour ses retrouvailles avec les Lakers, n’a pas manqué de leur laisser sa carte de visite et de les faire souffrir cette nuit.
Bien épaulé par un RJ Barrett décisif sur la fin (30 points, dont 13 dans le dernier quart-temps), l’intérieur All-Star a emmené tout New York sur son dos pour repartir avec la victoire (112-108) et stopper la série de trois défaites d’affilée de son équipe.
En face, D’Angelo Russell (33 points, 8 passes, 5 rebonds) a beau avoir tout tenté pour renverser la franchise new-yorkaise avec Anthony Davis (17 points, 16 rebonds), il n’a pas été en mesure de le faire et de permettre à Los Angeles de recoller du même coup au Top 8 de l’Ouest.
CE QU’IL FAUT RETENIR
— New York a sorti les muscles. En « back-to-back » et après trois défaites consécutives, les Knicks ont rebondi de fort belle manière cette nuit, en dominant l’une des équipes en forme du moment. Tout ne fut pas parfait, notamment à 3-points ou dans le jeu collectif, mais les hommes de Tom Thibodeau ont arraché un précieux succès en déplacement. S’appuyant sur Julius Randle puis RJ Barrett et répondant présent dans l’intensité physique, pour dominer au rebond ou provoquer fautes et lancers-francs. Une victoire acquise au forceps, donc, sans perdre pied quand les choses se compliquaient et qui redonne confiance au groupe.
— Julius Randle se rappelle au bon souvenir de son ex. Joueur des Lakers entre 2014 et 2018, l’intérieur des Knicks avait forcément à coeur de briller en terres californiennes. D’autant plus au lendemain de son match raté et frustrant face aux Clippers. En ce sens, il a vite fait part de ses intentions aux défenseurs de Los Angeles, les agressant constamment pour marquer près du cercle et à mi-distance ou pour provoquer des fautes. Lancé par ses 18 points dans le premier quart-temps, il n’a pas faibli dans les deux suivants en conservant la même recette, efficace, avant de passer la main à RJ Barrett dans le dernier acte.
— Occasion manquée pour Los Angeles. En cas de victoire, les Lakers avaient la possibilité d’équilibrer leur bilan pour la première fois de la saison et surtout de revenir à hauteur de Minnesota et Dallas, respectivement 7e et 8e à l’Ouest. Sauf que les choses ne se sont pas passées comme prévu et voilà la franchise californienne à égalité avec Utah, New Orleans et Oklahoma City, respectivement 10e, 11e et 12e à l’Ouest. La semaine à venir, qui verra les hommes de Darvin Ham défier les Pelicans, les Rockets, les Mavericks puis le Magic, promet d’être cruciale…
TOPS/FLOPS
✅ D’Angelo Russell. Comme face à Toronto vendredi soir, le meneur des Lakers a éclaboussé la rencontre de tout son talent en attaque. Très vite en rythme et en phase avec son tir, il a propulsé son équipe aux commandes, avant que son passage sur le banc ne lui fasse perdre le fil. De retour en jeu, « D-Lo » a repris son festival pour ramener les siens au contact, avant d’être une fois de plus le masque à oxygène de Los Angeles après la pause car, dès que cela n’allait pas, les « Purple & Gold » pouvaient compter sur Russell pour retrouver des couleurs. Dommage que la défaite et un dernier quart-temps plus discret viennent ternir sa perf’.
✅ RJ Barrett. Sans faire de bruit, le Canadien a été une solide seconde option offensive pour les Knicks. Comme Julius Randle (3/12…), il a fait preuve de maladresse à 3-points (1/8…) mais, comme Julius Randle, il a appuyé dans la peinture et à mi-distance pour marquer ses points. En particulier dans le quatrième quart-temps, quand Barrett a pris le jeu à son compte pendant que Randle se reposait pour mettre New York aux commandes, pour de bon. Une montée en puissance déterminante pour les joueurs de Gotham.
⛔ Malik Beasley et Troy Brown Jr. Sale soirée pour les deux titulaires de Los Angeles, qui ont passé leur temps à arroser au shoot : 4/12 (dont 2/8 à 3-points) pour Beasley et 0/8 (dont 0/7 à 3-points) pour Brown Jr. Leur incapacité à convertir leurs tirs, et notamment leurs tirs ouverts, a grandement handicapé les Lakers dans cette partie.
⛔ Mitchell Robinson. Prestation discrète de la part du pivot des Knicks (4 points et 5 rebonds) qui, en dehors de quelques rebonds offensifs bienvenus attrapés en première mi-temps, ne s’est pas tant mis en évidence que cela. Conscient des difficultés de son intérieur, Tom Thibodeau a d’ailleurs fini par lui préférer le plus influent Isaiah Hartenstein au fil du match, beaucoup plus utile des deux côtés du parquet.
LA SUITE
Los Angeles (33-35) : déplacement à New Orleans, dans la nuit de mardi à mercredi (01h00).
New York (40-30) : déplacement à Portland, dans la nuit de mardi à mercredi (03h00).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.