Les Wolves sortent la tête de l’eau pour enfoncer les Clippers

Avec un Paul George bien en rythme, les Clippers se détachent d’entrée en prenant neuf points d’avance (13-4). Malgré les efforts d’Anthony Edwards, les Wolves ne parviennent pas à recoller au score, et les Clippers mènent logiquement 33-26 à la fin du premier quart-temps.

Sous l’impulsion de Naz Reid, Minnesota entre bien dans le second quart-temps, et revient à trois points des Clippers (35-32). Les Clippers s’endorment, et les Wolves en profitent pour passer devant sur un panier de Taurean Prince (45-44). Le match s’équilibre, et ce sont bien les Wolves qui virent en tête à la pause (58-56).

Le début du 3e quart-temps est sans rythme des deux côtés, un faux rythme qui permet à Minnesota de prendre sept points d’avance sur un tir à 3-points de Mike Conley (68-61).

Les Clippers sont complètement à côté de leur sujet. Pendant ce temps, les Wolves s’envolent au score. Les coéquipiers d’Anthony Edwards mènent de onze points à la fin du 3e quart-temps (86-75).

Emmenés par un très bon Nicolas Batum, les Clippers réduisent l’écart à six points (95-89). Mais les Wolves ne se laissent pas faire, et maintiennent l’écart entre 5 et 10 points. Trop brouillons, les Clippers font n’importe quoi, et laissent filer la victoire. Grâce notamment à un dernier gros dunk de Rudy Gobert, Minnesota s’impose 108-101.

CE QU’IL FAUT RETENIR

– Une victoire collective des Timberwolves. Il n’y a pas vraiment un joueur qui s’est démarqué face aux Clippers. Chaque joueur a mis la main à la pâte et a apporté quelque chose de spécial, que ce soit offensivement ou défensivement. Malgré un départ difficile, Minnesota a réglé la mire avant de prendre le match en main, sans grande réaction en face. Le dernier dunk de Rudy Gobert est le symbole de leur match, avec un système bien construit et un jeu en triangle pour piéger des Clippers statiques.

– Des Clippers apathiques. Une entame de match intéressante, et puis plus rien… Les Clippers ont été catastrophiques, que ce soit offensivement avec une adresse au tir à 42% mais aussi défensivement où ils ont été incapables de contenir les attaques de Minnesota. De plus le « body language » n’est pas bon, les joueurs ne font pas les efforts les uns pour les autres, et il n’y avait pas de réelle cohésion sur le parquet. Cela conduit à 24 balles perdues, et les Clippers chutent à la 6e place avant d’aller à Golden State.

LA STAT DU MATCH

10 – 8. Le banc des Clippers perd 10 ballons et n’inscrit que huit paniers ! Un différentiel qui résume la défaite des Clippers avec beaucoup trop de maladresses au sens large du terme, à la fois dans les tirs mais aussi dans la gestion du ballon.

TOPS/FLOPS

✅ Jaden McDaniels. Energizer de l’équipe, il termine meilleur marqueur de son équipe avec 20 points à 8/12 au tir dont 40% à 3-points.

✅ Rudy Gobert. Le Français a dominé dans la raquette en donnant énormément de fil à retordre à la défense des Clippers : 16 points et 7 rebonds à 7/11 au tir.

✅ Naz Reid. En sortie de banc, il a fait la misère aux Clippers qui n’ont jamais trouvé la solution pour le ralentir : 12 points et 8 rebonds à 4/6 au tir.

⛔️ Norman Powell. Où est passé le « joker » du mois de janvier ? On ne le reconnaît plus.

⛔️ Les 24 pertes de balles des Clippers. On avait l’impression que personne ne savait qui devait avoir le ballon en attaque, et il y a eu beaucoup trop d’hésitation. Ce qui a provoqué d’innombrables pertes de balles…

LA SUITE

Clippers (33-31) : déplacement chez les Warriors dans la nuit de jeudi à vendredi (4H).

Wolves (32-32) : déplacement chez les Lakers dans la nuit de vendredi à samedi (4H30).

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.