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Le vibrant hommage de maître Popovich à l’élève Hardy

NBA – Avant la rencontre face au Jazz, Gregg Popovich a fait une véritable déclaration d’amour à son ancien assistant.

Les disciples de Gregg Popovich ont pris le pouvoir en NBA et en WNBA, qu’il s’agisse de Mike Budenholzer, Jacque Vaughn, Becky Hammon ou encore Steve Kerr, Monty Williams ou Mike Brown. Le dernier en date n’a que 35 ans, et il se nomme Will Hardy. Arrivé aux Spurs à 22 ans comme stagiaire, il y a fait toutes ses gammes, et samedi soir, il défiait son maître, son mentor et père spirituel, Gregg Popovich.

« Je suis là, à coacher face à lui, et je suis toujours un peu effrayé » expliquait le coach du Jazz avant la rencontre. « Il y a toujours une part de moi qui se considère toujours comme un stagiaire de 22 ans. »

Resté 11 ans à San Antonio, Will Hardy y a complètement changé : « Je suis arrivé là-bas à 22 ans, célibataire, comme stagiaire. Je suis reparti 11 ans plus tard, à 33 ans, comme assistant de Gregg Popovich, marié, avec une fille et un deuxième enfant en route. De bien des manières, c’est comme si j’avais grandi à San Antonio. »

Pour Gregg Popovich, il y a aussi une part de filiation avec Will Hardy, et il est plus que fier de la réussite de son poulain. « Il est incroyablement intelligent et c’est un bosseur. Il a commencé tout en bas de l’échelle, dans la salle vidéo, et très vite, il est apparu qu’il comprenait tout ce que les coaches demandaient. C’était comme si on lui faisait perdre son temps ».

« Je suis lentement tombé amoureux de ce gars »

Pourtant, Will Hardy doit se pincer pour y croire. Longtemps, il est resté en retrait, incapable de siffler une faute à l’entraînement à Tim Duncan. Il n’en revenait pas qu’un Tony Parker ou un Manu Ginobili le reconnaissent…

« Je ne peux vraiment pas mettre de mots sur ce que ça fait. Parce que, comme tout le monde, je souffre parfois du syndrome de l’imposteur » explique-il. « Je suis toujours assis devant vous et il y a des moments où je me dis que je n’ai aucune idée de pourquoi l’un d’entre vous veut savoir ce que je pense de quoi que ce soit. Cela fait partie de ces moments où je me pince pour y croire. »

Peut-être se pince-t-il encore lorsqu’il entend Gregg Popovich lui rendre le plus vibrant des hommages avant la rencontre de cette nuit.

« Je l’ai mis sur le terrain rapidement avec les gars et j’ai trouvé qu’il imposait le respect très rapidement, juste en étant lui-même et en enseignant. Il a un bon sens de l’ironie et je suis lentement tombé amoureux de ce gars… Puis il s’est imposé sur le banc et il a montré qu’il comprenait le jeu avec des suggestions qui avaient du sens. Il a un excellent tempérament – bien meilleur que le mien. Et j’ai en fait appris de lui dans beaucoup de ces situations, autant ou plus qu’il a appris de moi. Dès le début, c’était une évidence pour moi. »

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