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Poids, sponsors, équilibre collectif… Les derniers défis de Victor Wembanyama avant de rejoindre la NBA

Prospect – Dans la dernière ligne droite avant la Draft, le (probable) premier choix de la Draft 2023 continue son développement. Dans un environnement construit spécialement pour lui.

Malgré les 29 points de Victor Wembanyama, les Mets 92 ont perdu face à l’Asvel en quart de finale de la Leaders Cup (72-65). Le club de Tony Parker a d’ailleurs remporté l’édition, tandis que le (probable) futur 1er choix de la Draft se prépare pour la dernière partie de la campagne, son club étant toujours solidement installé à la deuxième place (15 victoires – 6 défaites) de la Betclic Elite, à trois mois du début des playoffs.

Avec ses 22.2 points, 9.5 rebonds, 2.3 passes et 3.1 contres de moyenne, à 47% de réussite au tir dont 29% à 3-points, Victor Wembanyama a montré qu’il pouvait dominer le championnat de France avant de prendre la direction de la Grande Ligue. Évidemment, tous ses matchs ne sont pas parfaits et il a parfois tendance à trop insister sur le shoot extérieur lorsqu’il est bousculé physiquement. Ce que confirme d’ailleurs Vincent Collet.

« Il y a souvent un souci avec les joueurs très talentueux : ils peuvent s’appuyer uniquement sur leur talent et leurs moves, et ça peut être un problème », explique le coach. « OK, donc les adversaires commencent à le pousser davantage, pour le forcer à utiliser son corps. Il lui est parfois difficile d’attraper le ballon. Quand cela arrive, il ne doit pas s’écarter. Il doit se battre pour trouver un moyen de récupérer le ballon là où il est le plus efficace. »

« L’éléphant dans la pièce » des Mets 93

Comme l’explique ESPN dans un long portrait, c’est le principal axe de travail du sélectionneur des Bleus avec Victor Wembanyama, avec lequel il fait beaucoup de séances individuelles.

C’est que si l’intérieur de 2m21 a quitté l’Asvel pour rejoindre Boulogne-Levallois, c’est avant tout car le projet pouvait y tourner autour de lui. C’est un équilibre délicat entre mise en avant d’un joueur et réussite collective. Pour Vincent Collet, c’est un équilibre nouveau, dont son joueur a d’ailleurs pleinement conscience.

« Il n’a pas l’habitude d’entraîner ce genre d’équipes parce que nous sommes un peu spéciaux » explique ainsi Victor Wembanyama à ce sujet. « Il est comme une bible du basket… Il ne me donne pas trop de liberté, donc ça me permet aussi de penser et de réfléchir à comment je pourrais mieux faire les choses pour mes coéquipiers. Je me suis trompé un million de fois, j’ai fait un million d’erreurs dans les matchs cette saison déjà, mais j’ai l’impression que nous ne faisons que nous améliorer en tant qu’équipe. Et nous parlons beaucoup. Il m’explique toujours, vous savez, les choses calmement, même quand il est en colère. »

Grand pédagogue, mais également homme de principes, Vincent Collet doit ainsi souvent prendre sur lui quand son joueur vedette multiplie les tirs compliqués sur une jambe. Il avoue ainsi qu’il n’aurait jamais laissé Nicolas Batum, Alexis Ajinca et Frank Ntilikina sur le terrain s’ils avaient joué ainsi. Mais Victor Wembanyama est un tout autre phénomène, et son arrivée aux Mets 92 était conditionnée à cette liberté individuelle.

« Victor est l’éléphant dans la pièce. Mais nous avons appris à nous y adapter et à le comprendre », explique ainsi son coéquipier Tremont Waters. « Je sais ce que je suis capable de faire, mais en tant que meneur, je sais ce dont l’équipe a besoin. Tous les regards sont dirigés vers lui. Dès qu’il est libre, on lui donne le ballon et on le laisse jouer … Le basket est un divertissement au bout du compte, et les gens viennent pour voir Victor. »

Un produit « rare » et très surveillé

Ses agents, Bouna Ndiaye et Jeremy Medjana, ont ainsi mis en place toute une équipe pour préparer au mieux Victor Wembanyama à la NBA. Son sommeil est surveillé, ses pieds particulièrement choyés et sa communication soigneusement contrôlée. Tout comme ses contrats « sponsoring », qui pourraient pourtant s’accumuler.

« En premier lieu, ce qu’on essaie de faire, c’est de rendre Victor rare » explique ainsi Bouna Ndiaye. « Nous ne voulons pas qu’il soit partout. Nous ne voulons pas qu’il ait vingt contrats publicitaires. Cela ne fera pas de lui un joueur de basket connu. Victor dit qu’il veut être le meilleur. Quand tu veux être le meilleur, tu dois te concentrer sur le basket. Et Victor refuse en ce moment des contrats de plusieurs millions de dollars parce qu’il veut se concentrer sur le basket. »

Doit-il prendre du poids pour cela ? La question est un sujet assez sensible pour le camp Wembanyama, alors que Holger Geschwindner, le célèbre mentor de Dirk Nowitzki qui a aussi travaillé avec le jeune Français, a imploré ce dernier de ne pas écouter ceux qui lui demandent de « gonfler » avant de rejoindre la NBA.

« Le poids viendra avec le temps mais mettre l’accent sur le poids… c’est une erreur », assure Bouna Ndiaye à ce propos. « J’en suis sûr à 100%. Si vous ajoutez trop de poids, trop rapidement, sur le corps de Victor, cela ne va pas durer. C’est sûr. Et il sera sujet à des blessures. »

Depuis cinq ans, le géant tricolore fait ainsi cinq repas par jour pour aider ses muscles à suivre le développement de ses os. L’idée générale, c’est donc surtout de l’aider à gagner de la force, plutôt que du poids. « Je ne me vois pas devenir quelqu’un de très, très gros » conclut Victor Wembanyama sur ce sujet.

https://www.dailymotion.com/video/x8ienim

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