Mo Bamba lui a transmis le cuir pour jouer le « pick-and-roll ». Paolo Banchero a tout juste profité de son écran pour créer un décalage avant de s’élever pour servir son intérieur coupant au cercle. Mais sa passe mal ajustée a terminé en tribunes…
Cette action, lors du déplacement du Magic à Memphis plus tôt dans la semaine, illustre bien les difficultés que le rookie peut connaître sur le « pick-and-roll ». Un jeu à deux auquel il n’avait pas autant recours à Duke.
« En NBA, c’est pick-and-roll à peu près sur chaque possession. C’était beaucoup plus de répétitions que ce à quoi j’étais habitué. À l’université, c’était beaucoup d’isolation, c’est pourquoi j’ai l’habitude de lire énormément le jeu en fonction d’une isolation pure. Je dois m’habituer à lire davantage sur le ‘pick-and-roll’ en tant que porteur de balle ou poseur d’écran », témoigne le premier choix de la dernière Draft.
C’est précisément ce sur quoi il a eu l’occasion de bosser, lors de l’entraînement de mercredi. Apprendre à faire la lecture du jeu pour prendre les bonnes décisions, passer ou créer son propre tir et surtout gagner en confiance. En voyant les images de ce match à Memphis, il se dit qu’il n’avait « pas l’air d’être trop mal à l’aise ».
Pour Jamahl Mosley, cela fait simplement partie de l’apprentissage. « Le timing des passes, à quel moment attaquer le cercle ou transmettre à l’extérieur. Il va passer par ces prises de décision comme tous les autres. Lorsqu’on parle de ce que Franz (Wagner) a fait l’année dernière, d’une certaine manière, il a commencé à s’en rapprocher un peu plus. Ce sera une situation similaire avec Paolo – être capable de prendre des décisions sur le ‘pick-and-roll’ », compare ainsi le coach.
Ce dernier est conscient que la réussite de ce jeu à deux dépend évidemment du partenaire du rookie. « Wendell (Carter Jr.) va couper différemment de Mo Bamba. Mo Bamba différemment de Bol (Bol). C’est une histoire de timing et le fait de se familiariser avec ses coéquipiers, de comprendre comment transmettre le ballon », juge le coach qui, à terme, espère que son joueur pourra faire les bons choix indépendamment du partenaire d’écran.