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France – Espagne, l’or de la revanche a sonné

Eurobasket – Evan Fournier et Rudy Gobert n’ont jamais gagné de médaille d’or. C’est le grand soir pour oublier des années de frustration face à une équipe d’Espagne en période de transition.

Les superstars ne sont plus là, comme Tony Parker d’un côté et les frères Gasol de l’autre, mais ce soir, on aura face à face le champion du monde en titre face au vice-champion olympique. Pas de doute, l’Espagne et la France sont bien les deux équipes européennes les plus solides, sans doute depuis une dizaine d’années.

Pourtant, la France et l’Espagne sont arrivées dans l’ombre dans cet Euro où tout le monde n’avait d’yeux que pour la Serbie de Nikola Jokic, la Grèce de Giannis Antetokounmpo et la Slovénie de Luka Doncic. Mais la Pologne, l’Allemagne et l’Italie se sont chargées de les renvoyer en NBA et la France, doublement miraculée, et l’Espagne, sérieuse et sans complexe, se retrouvent en finale. Comme en 2011.

Onze ans plus tard, seuls deux joueurs sont encore en sélection : Andrew Albicy côté bleu, et Rudy Fernandez chez les Espagnols. Les deux jouent encore un rôle essentiel, même si ce ne sont pas des joueurs majeurs. Ce soir, Albicy, peut-être le plus « espagnol » des joueurs français, devra s’occuper de Lorenzo Brown. Après avoir muselé son coéquipier AJ Slaughter en demi-finale, il devra freiner le meneur naturalisé. Sa naturalisation express a fait polémique mais Lorenzo Brown s’est vite imposé comme le leader de l’Espagne. C’est le danger n°1 pour les Bleus car c’est lui qui déclenche tout. Il faudra l’empêcher de briser le premier rideau et de trouver des shoots ouverts.

Quant à Rudy Fernandez, que Sergio Scariolo ne cesse de mettre en avant, il est l’âme de l’équipe. Ennemi numéro 1 du public français, il n’avait pas son pareil pour faire péter les plombs aux Bleus, et il ne faudra pas tomber dans le piège. Certes, à 37 ans, il s’est calmé et il a deux coéquipiers madrilènes dans le camp d’en face. Mais comme il s’agit peut-être de son dernier match, on peut s’attendre à voir du très grand Rudy.

« Rudy est notre capitaine, notre pilier. Il sera toujours là dans les bons et les mauvais moments« , résume Willy Hernangomez. « Il a de l’expérience, c’est une légende. Que ce soit en club ou avec l’équipe nationale, il a remporté tout ce qu’un joueur peut gagner. Il est très important pour nous, surtout pour une jeune équipe comme nous. Nous avons besoin de lui. »

Le duel Gobert-Hernangomez en vedette

À 28 ans, l’aîné des Hernangomez est le complice de Lorenzo Brown en attaque. Libéré par les retraites des Gasol, l’intérieur des Pelicans joue peut-être le meilleur basket de sa carrière avec 17.6 points et 6.8 rebonds de moyenne en… 21 minutes. Sa mobilité et sa technique vont poser des problèmes à Rudy Gobert, et si le Français pose son empreinte sur le match dès le premier quart-temps, ça peut être l’élément clé du match. L’avantage des Bleus, c’est qu’il y a du monde derrière Gobert pour s’occuper du cas Hernangomez.

Willy, comme son frère Juancho, sont les symboles de cette nouvelle génération espagnole. Elle a vécu les batailles contre les Bleus devant la télévision ou au bout du banc et, comme pour les Français, la rivalité entre les deux pays est pour eux moins intense. Xabi Lopez-Arostegui et Alberto Diaz n’ont pas le talent de leurs aînés, mais ils ont attendu pendant des années cette opportunité de prouver qu’ils pouvaient faire aussi bien en sélection.

Malgré son palmarès et son titre de champion du monde, l’Espagne n’est pas favorite. Cet Euro était une compétition de transition, et finalement, les Espagnols sont à 48 minutes d’une nouvelle médaille d’or. 

« Cette médaille est probablement la plus inattendue mais, pour moi, la plus satisfaisante »a ainsi déclaré Sergio Scariolo« Cette équipe est construite sur le travail acharné, la solidarité, le basket d’équipe, l’effort défensif, l’envie de dépasser nos limites, physiquement essentiellement. »

L’Espagne n’a rien à perdre

C’est le principal danger pour la France qui, sur le papier, est au-dessus. Cette Espagne-là n’a rien à perdre. Cette finale est déjà une victoire, et le début d’une nouvelle période dorée. Chez les jeunes, l’Espagne domine à tous les niveaux, et cette période de transition pourrait finalement être plus courte que prévu.

Sur le plan technique, on connaît les défauts et les qualités des uns et des autres. Côté Français, c’est encore et toujours les balles perdues qu’il faudra surveiller. D’autant plus que l’Espagne gâche très peu de possessions : 9 balles perdues en moyenne. Côté Français, le danger peut venir de partout, et notamment du banc avec Thomas Heurtel, le seul à avoir déjà remporté une médaille d’or chez les Bleus. L’Espagne s’appuie essentiellement sur le duo Brown-Hernangomez, et la force collective fait le reste. Même en défense, la France semble un cran au-dessus si elle démarre avec la même agressivité que face à la Pologne.

En fait, jamais la France n’a été aussi favorite face à l’Espagne. Un statut qu’elle ne connaît pas, et c’est ce qu’il faudra gérer au mieux face à des Ibères sans complexes et déjà heureux d’être arrivés jusqu’en finale.

L’ADVERSAIRE

Le cinq majeur : Lorenzo Brown, Jaime Fernandez, Xabi Lopez-Arostegui, Jaime Pradilla, Willy Hernangomez

Les remplaçants : Rudy Fernandez, Usman Garuba, Alberto Diaz, Juancho Hernangomez, Dario Brizuela, Sebastian Saiz, Joel Parra

LES TROIS DERNIERS FRANCE – ESPAGNE

10 septembre 2014 : France – Espagne (65-52), Coupe du monde

17 septembre 2015 : Espagne – France (80-75), championnat d’Europe

17 août 2016 : Espagne – France (92-67), Jeux olympiques

TELEVISION

Canal+ Sport 360 et M6 à partir de 20h30

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