Ayant débuté sa carrière de coach loin des Etats-Unis, Chris Finch était bien content d’accepter l’invitation de la NBA à participer à un camp de « Basketball Without Borders » cet été.
Entouré de quelques pairs de renom, tels que Steve Kerr, Chauncey Billups ou encore Masai Ujiri et Dikembe Mutombo, l’entraîneur en chef des Timberwolves a pu découvrir le continent africain avec ce camp organisé en Égypte, dans la capitale du Caire.
Il a également pu faire un saut en Allemagne, à Cologne, pour aller à la rencontre de son futur pivot titulaire, Rudy Gobert, actuellement en plein Euro avec les Bleus.
« C’est tellement important pour ces gars-là de jouer pour leur pays », a réagi Chris Finch dans The Athletic. « La moindre des choses est de lui montrer notre soutien. »
Beaucoup critiqués pour la lourde contrepartie concédée pour récupérer Rudy Gobert, les Wolves sont bien conscients qu’ils sont désormais attendus au tournant. Avec le pivot tricolore qui arrive au chevet de Karl-Anthony Towns, Anthony Edwards et D’Angelo Russell, la franchise du Minnesota ne peut plus cacher ses ambitions.
« On doit repartir de la case départ »
Mais, pour Chris Finch, il ne faudra néanmoins pas mettre la charrue avant les boeufs. L’arrivée du triple meilleur défenseur ne va pas transformer les Wolves en prétendant au titre du jour au lendemain.
« Je réfléchis beaucoup au ton que je veux donner au début de saison », poursuit l’entraîneur. « On ne va pas être bon parce qu’on s’attend à être bon. On ne va pas être bon parce qu’on a fait une bonne saison l’an dernier. On va être bon parce que les fondations qu’on va installer dès le premier jours seront solides et qu’on va continuer à construire dessus. »
Qualifiés en playoffs pour la première fois depuis le rapide passage de Tom Thibodeau en 2018, Minnesota veut s’installer durablement dans le Top 8 de la conférence Ouest. Ils ont en tout cas l’effectif pour…
« J’essaye de ne pas trop me prendre la tête avec ça maintenant. Il ne s’agit pas de résoudre un problème qui n’existe pas encore. Mais on a déjà plusieurs idées prêtes à l’emploi », conclut-il. « Mais ce qui me vient d’abord à l’esprit, c’est qu’on ne peut pas commettre l’erreur de croire qu’on va reprendre les choses là où on les avait laissées [en fin de saison]. On doit repartir de la case départ et tout reconstruire du début. »