Kobe Bryant ne souhaite pas qu’on touche à ses Lakers

Voilà, c’est fait. Les Lakers en ont définitivement terminé avec la saison 2010/11.

Phil Jackson, Kobe Bryant ou encore le GM Mitch Kupchak faisaient partie des derniers à passer devant les micros des journalistes.

On a retenu l’intervention de Kobe, déterminé à reconquérir le titre perdu. Et selon lui, il faudra miser sur la continuité.

« Cette saison est le pire gâchis de ma carrière. Mais parler de déclin est un non sens complet. »

Kobe en profite donc pour répondre à Magic Johnson, pas tendre du tout avec ses successeurs.

« Dans les années 80, ils avaient vécu une bonne période mais ils n’avaient pas pour autant gagner trois titres de suite. Derrière, ils n’avaient pas bouleversé leur effectif. »

Phil Jackson : « il faut ajouter de la vitesse pour avoir des paniers faciles »

Est-ce que ça signifie que Kobe ne veut pas toucher à l’effectif actuel ,

« Est-ce que je pense qu’on peut rebondir et gagner encore ? Oui, j’en suis persuadé. Si cette équipe reste telle qu’elle est, je pense qu’on peut gagner. »

Qu’en pense Phil Jackson, lui qui va regarder ça de très loin maintenant.

« Cela reste une bonne équipe. Il faut juste lui apporter de la vitesse. Il faut une équipe capable de marquer des paniers faciles. »

On peut donc s’attendre au recrutement d’un extérieur rapide, capable de lancer ou finir les contre-attaques.

Kobe Bryant : « mon absence aux entraînements était gênante »

Il faudra aussi compter sur un Kobe Bryant enfin à 100% de ses moyens. Il le promet.

« Cela va être un bon été pour moi pour m’entraîner et revenir plus fort. L’an passé, je m’étais fait opérer du genou. L’année précédente, on avait déjà joué jusqu’en juin. Je n’ai jamais eu le temps de bien me préparer, et cet été, je vais pouvoir le faire.

Ce qui signifie qu’on le reverra à l’entraînement. Et pour lui, c’est qui a manqué à ses coéquipiers.

« Mon absence est comparable à celle d’un grand frère qui est là pour vous surveiller. C’est contrariant. Les gars savaient que mon genou m’empêchait de m’entraîner. On en parlait. Mais le mieux aurait été d’être à leurs côtés au quotidien. »