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Interview Isaïa Cordinier : « Je garde la NBA dans un coin de ma tête »

Equipe de France – Impliqué et polyvalent, l’arrière de Bologne est bien parti pour être de l’aventure allemande pour le prochain Euro.

Les portes de l’Accor Arena de Bercy s’étaient à peine ouvertes à la poignée de journalistes français qu’un gros « boom » résonnait dans la salle vide : c’est Isaïa Cordinier qui se retrouvait au sol sur une de ses nombreuses attaques du cercle !

Plus de peur que de mal pour l’arrière de Bologne qui s’est rapidement relevé pour finir la séance d’entraînement… et répondre aux questions de Basket USA sur sa préparation et ses ambitions pour l’avenir.

« Peu importe où je suis, j’aurai la même mentalité »

Comment se passe cette préparation pour vous, alors qu’on se rapproche de l’Euro ?

« Je me sens bien, je pense que j’ai trouvé ma place et ce que je peux apporter à l’équipe au fur et à mesure. Je pense avoir fait ça bien jusqu’à présent et j’espère que je vais continuer à le faire, de mieux en mieux. »

On vous sent très investi défensivement…

« On sait qu’on a de très forts joueurs, des cadres qui ont des responsabilités et autour de ça, c’est à moi de trouver les domaines où je peux apporter. J’ai toujours aimé stopper mes adversaires. Il faut mettre beaucoup d’intensité, des courses sur la contre-attaque, des coupes vers le cercle, du jeu sans ballon. C’est tout un tas de petites choses qui font que l’équipe joue bien. Stopper les adversaires et jouer comme un chien en défense, c’est un truc que j’ai toujours apprécié. »

Vous êtes utilisé en sortie de banc avec les Bleus alors que vous êtes un joueur majeur de votre équipe de club à Bologne, comment arrivez-vous à jongler avec ces différents rôles à gérer entre club et sélection ?

« C’est vrai que ce n’est pas facile mais honnêtement, c’est plus de gérer mon rôle [en Equipe de France] durant les fenêtres et mon rôle [en Equipe de France] dans cette prépa. En club aussi, on a des forts joueurs mais j’ai quand même plus de responsabilités. Je tiens à dire que je suis assez polyvalent et c’est quelque chose que je peux faire. »

Est-ce que votre passage à l’étranger vous a fait grandir, car on sait que, généralement, être Français à l’étranger implique d’être productif immédiatement ?

« Après, je ne me vois pas comme un Français à l’étranger mais simplement comme un joueur de basket qui doit être performant. Je ne ressens pas forcément plus de pression [à l’étranger]. Ça reste du basket, c’est ma passion et je veux toujours être le meilleur possible. Peu importe où je suis, j’aurai la même mentalité. »

« Le fait d’avoir ramené un club historique comme Bologne en Euroleague, c’est quelque chose de spécial »

Est-ce difficile de se montrer productif sur de (très) courtes séquences quand on est plutôt habitué à un temps de jeu conséquent justement ?

« C’est sûr qu’il faut y être prêt, ce n’est pas forcément évident à faire. Il faut rester le plus prêt possible pour saisir les opportunités et pour aider l’équipe sur un temps réduit. »

Où en êtes-vous dans votre lien avec la NBA ? Est-ce un rêve de plus en plus lointain ou un objectif que vous gardez dans un coin de votre tête ?

« Je suis à Bologne, j’ai mon contrat là-bas mais c’est vrai que je garde ça dans un coin de ma tête. C’est la plus grande ligue du monde, et j’espère au moins avoir une opportunité un jour. J’ai récupéré mes droits l’année dernière donc ça me permet plus de possibilités mais on verra. Pour l’instant, je suis concentré sur Bologne où on va jouer l’Euroleague. C’est la deuxième plus grande ligue du monde. Et puis, le fait d’avoir ramené un club historique comme Bologne en Euroleague, c’est quelque chose de spécial, avec la ville qui est derrière nous, ça va être cool ! »

On imagine que vous devez en discuter avec vos camarades de l’Equipe de France… Qu’est-ce qui fait qu’on peut avoir une vraie chance en NBA, plutôt que des bribes de temps de jeu, comme votre ami Timothé Luwawu-Cabarrot, déçu de sa dernière saison ?

« Si une opportunité se présente, il faut la saisir et se donner à fond pour voir ce que ça donne. Ce n’est pas ça qui me fait peur. Honnêtement, je n’ai pas encore vraiment eu d’opportunité d’aller en NBA. Je n’ai pas choisi de rester en Europe, c’est juste que je n’ai pas eu de véritable ouverture en NBA. Mais quand elle arrivera, ce n’est pas ça qui me fera peur. C’est le sport de haut niveau, c’est comme ça ! »

Propos recueillis à Paris

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