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Pour Mark Cuban, le « play-in » a pu être à l’origine de blessures et de fatigue

NBA – Le propriétaire des Mavs considère que ces matches de qualification supplémentaires ont contribué à resserrer le calendrier des playoffs et ainsi avoir des conséquences sur les organismes.

Mark Cuban n’est décidément pas un grand fan du « play-in ». Alors que son équipe venait d’échapper au « sweep » face aux Warriors, le patron des Mavs s’est exprimé sur Twitter au sujet de ces matchs qualificatifs mis en place depuis la pandémie de Covid.

Selon lui, le « play-in » « a conduit à ce que les matchs de playoffs aient lieu un soir sur deux. Ce qui soulève la question de savoir si cela a conduit les équipes à être fatiguées et éventuellement blessées. »

Jouer un soir sur deux est une réalité pour ses Mavs (et les autres équipes qualifiées) depuis le début des playoffs, à l’exception de deux jours de repos accordés entre les Game 5 et 6 face au Jazz, et les Game 6 et 7 face aux Suns. Les Texans ont également disposé de repos supplémentaire entre chaque série disputée.

Faut-il y voir un effet « play-in » pour autant ? La réponse est non car comme le rappelle un journaliste d’ESPN, les playoffs ont démarré cette année le 16 avril, avec un éventuel Game 7 des Finals NBA programmé au 19 juin, soit 64 jours de compétition. En 2019, la dernière saison pleine avant la pandémie et l’instauration du « play-in », les phases finales avaient démarré le 13 avril, pour se terminer le 16 juin maximum, soit là encore 64 jours.

Il est d’ailleurs possible de remonter encore plus dans le temps, jusqu’à 2011 par exemple, l’année du titre des Mavs. Avec des dates d’ouverture et de fin de compétition similaires, et ce rythme habituel de jouer tous les deux soirs, jusqu’en finale NBA où il y a traditionnellement deux jours de repos entre chaque manche.

Plus de sas de décompression entre saison et playoffs ?

La fatigue évoquée, dont Giannis Antetokounmpo s’était plaint par exemple à l’issue du Game 7 face aux Celtics, est une réalité mais sans doute inhérente au fait d’arriver à ce stade de la compétition. Quant au risque de blessure, qui n’a jamais affecté les Mavs (seul Tim Hardaway Jr. est à l’infirmerie mais depuis des mois), difficile d’y voir un quelconque lien avec l’instauration du « play-in ».

Difficile également de savoir à quel point ces matchs de qualification ont pu avoir un impact sur le parcours en playoffs des quatre équipes concernées. Wolves et Pelicans ont fait bonne figure au premier tour à l’Ouest, là où les deux équipes de l’Est (Nets et Hawks) n’ont pas eu les armes pour lutter.

La sortie de Mark Cuban confirme en tout cas une position tranchée, déjà affichée il y a un an, sur ce « play-in » qu’il avait qualifié « d’énorme erreur ». « Le pire dans cette approche, c’est qu’elle double le stress du calendrier comprimé. Au lieu de jouer pour une place en playoffs et de pouvoir reposer les joueurs lorsque le classement devient plus clair, les équipes doivent aborder chaque match comme un match de playoffs pour entrer ou rester dans le Top 6 », avait-il développé.

La différence est peut-être ainsi plutôt là avec le « play-in », qui empêche les clubs de profiter des dernières journées de la saison pour faire tourner et laisser leurs meilleurs joueurs récupérer avant les playoffs.

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