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Kevon Looney, le faux maillon faible des Warriors

NBA – Constamment attaqué par les extérieurs adverses qui pensent pouvoir le dépasser en vitesse, Kevon Looney est en fait un véritable rempart pour les Warriors. Depuis 2018.

MVP du Game 2 avec son double-double à 21 points et 12 rebonds, Kevon Looney garde le cap. L’ancien de UCLA a encore été très bon hier soir dans la peinture californienne.

Avec 9 points à 3/4 aux tirs, plus 12 rebonds, 4 passes et 1 interception, le pivot besogneux de Golden State a de nouveau rempli sa mission avec brio alors que les Dubs ont pris le contrôle absolu sur la série.

Très peu utilisé au premier tour face à Denver, avec seulement 13 minutes en moyenne, le « Fast Five » des Warriors faisant très mal aux Nuggets, il a commencé à gagner du temps de jeu depuis la fin du deuxième tour contre Memphis, avec notamment 35 minutes (et 22 rebonds) lors du Game 6 pour plier l’affaire face aux Grizzlies.

Mais il faut remonter un peu plus loin pour comprendre la place de choix désormais tenue par Kevon Looney dans l’histoire récente des Warriors.

Le déclic lors de la finale de conférence 2018

Tout a basculé lors de la finale de conférence 2018 pour Kevon Looney. Enfoui au fond du banc après deux premières saisons anonymes, car plombé par deux opérations aux hanches, il n’avait droit qu’aux miettes des miettes derrière JaVale McGee, mais aussi Zaza Pachulia voire Damian Jones et Jordan Bell.

Il a cependant été la surprise du chef pour permettre à la défense de Golden State de mater le duo Harden – Paul.

« Je suis plus ou moins le même joueur », explique Kevon Looney dans The Athletic. « J’ai la même approche. Je suis simplement un peu plus expérimenté. C’était la première fois que je jouais sur une telle scène [en 2018]. Je ne savais même pas si mes coéquipiers croyaient vraiment en moi. Mais ils m’ont mis sur le terrain et je m’en suis plutôt bien sorti. Ces expériences m’ont permis d’être prêt pour les défis que je relève aujourd’hui. Je me sens beaucoup plus confiant pour défendre sur les arrières. »

Se dirigeant tout droit vers la sortie après deux saisons à 2 points de moyenne et seulement 58 apparitions avec les Warriors, Kevon Looney avait même vu sa franchise refuser de prendre l’option sur la quatrième année de son année rookie. Un véritable désaveu…

« On n’avait pas vu sa qualité parce qu’il n’était tout simplement pas sur le terrain », rétorque Steve Kerr avant de préciser. « Il avait eu deux opérations aux hanches et on ne savait pas ce qu’on avait avec lui. Et puis, sa troisième année a été superbe et on s’est dit : ‘Oh, oh, on va peut-être perdre ce joueur’ [à l’intersaison]. »

Pas question d’être le maillon faible

Avec 4 points et 4 rebonds en 18 minutes de moyenne sur les playoffs 2018, conclus sur le troisième titre en quatre ans de la dynastie de la Baie, Kevon Looney a réussi à se faire sa place pour de bon. Celle du pivot col bleu qui peut « switcher » sur les arrières adverses dans une Ligue où le tir à 3-points est devenu l’arme n°1 (son équipe en sait quelque chose), qu’il assure encore à merveille sur ces playoffs 2022.

« Luka, Brunson et Dinwiddie sont tous différents, ils jouent tous les trois différemment en isolation. Ce n’est vraiment pas cadeau de défendre sur eux trois. Je pense avoir fait du bon boulot globalement. Mais ça va être une longue série, donc je dois continuer à être concentré car ils vont continuer à attaquer. (…) Je suis un peu plus intelligent et un peu plus physique maintenant. Je pense être mieux armé pour défendre sur ces gars. »

Perfectionniste, Kevon Looney regarde beaucoup de vidéos. Et, entre Draymond Green et Andre Iguodala, voire Klay Thompson, il a à qui parler pour repérer les tendances particulières de chacun de ses adversaires.

« Je prends [ces défis défensifs] très à cœur. Beaucoup de grands joueurs d’attaque ont voulu m’attaquer et il faut relever ces défis. Je ne veux pas qu’on me considère comme le maillon faible de la défense. On joue contre des joueurs de très haut niveau donc ils vont réussir à scorer parfois, mais il faut leur rendre la tâche difficile. Je suis bien entouré et bien conseillé et avec Draymond qui est derrière moi pour me coacher, je veux continuer à faire mon boulot du mieux possible et ne pas me laisser faire ! »

Kevon Looney Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2015-16 GOS 5 4 57.1 50.0 0.0 0.8 1.2 2.0 0.0 0.4 0.0 0.2 0.0 1.8
2016-17 GOS 53 8 52.3 22.2 61.8 0.8 1.5 2.3 0.5 1.2 0.3 0.3 0.3 2.5
2017-18 GOS 66 14 58.0 20.0 54.5 1.3 2.0 3.3 0.6 1.6 0.5 0.5 0.8 4.0
2018-19 GOS 80 19 62.5 10.0 61.9 2.4 2.8 5.2 1.5 2.6 0.6 0.6 0.7 6.2
2019-20 GOS 20 13 36.7 7.1 75.0 1.4 1.9 3.3 1.0 1.7 0.6 0.6 0.3 3.4
2020-21 GOS 61 19 54.8 23.5 64.6 1.9 3.4 5.3 2.0 2.2 0.3 0.6 0.4 4.1
2021-22 GOS 82 21 57.1 0.0 60.0 2.5 4.7 7.3 2.0 2.6 0.6 0.8 0.6 6.0
2022-23 GOS 82 24 63.0 0.0 60.6 3.3 5.9 9.3 2.5 2.7 0.6 0.5 0.6 7.0
2023-24 GOS 74 16 59.7 0.0 67.5 1.9 3.7 5.7 1.8 2.1 0.4 0.7 0.4 4.5
2024-25 GOS 76 15 51.4 40.0 56.6 2.4 3.6 6.1 1.6 2.0 0.6 0.5 0.5 4.5

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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