« Pour être franc, je trouve ça malheureux parce que je n’avais jamais eu de problème avec mes entraîneurs auparavant », lâchait Russell Westbrook il y a environ un mois, en réaction au licenciement de Frank Vogel. Comme on pouvait s’en douter, la relation entre les deux hommes a été l’une des clés du renvoi du coach des Lakers.
The Athletic rapporte en effet que, lorsqu’il a été décidé de remercier le technicien, sa gestion du meneur et son incapacité à trouver un moyen de le rendre plus productif ont été des facteurs importants.
Les dirigeants auraient considéré que c’était au coach de faire en sorte que l’expérience Westbrook fonctionne. Et le fait que ça n’ait pas marché interrogeait sur le fait que le meneur ait été mis en position de réussir.
« Russ n’a jamais respecté Frank, depuis le début »
Mais le coach avait-il seulement une assise suffisante vis-à-vis du nouvel arrivant ? Il y a un mois, le Los Angeles Times, qui s’était penché en profondeur sur la « saison la plus décevante de l’histoire des Lakers », avaient fait écho à des problèmes qui avaient émergé dès le « training camp ».
« Russ n’a jamais respecté Frank, depuis le début », avait ainsi livré un membre du staff des Lakers, cité par le quotidien californien. « Au moment où Frank a dit que chacun pouvait remonter le terrain après avoir pris le rebond, comme c’est le cas dans la NBA d’aujourd’hui, Russ a dit : ‘Nan, je suis le meneur de jeu. Donnez-moi la balle. Tout le monde court.’ Frank lui a dit : ‘Non, on a Talen (Horton-Tucker), Austin (Reaves), Malik (Monk), LeBron (James), AD (Anthony Davis). Ils peuvent tous remonter le ballon.’ Il a dit genre : ‘Nan, je suis le meneur de jeu. Donnez-moi ce foutu ballon. Tout le monde s’écarte du chemin.’ »
Difficile, en partant de ce pied-là, d’établir une relation sereine, même si Russell Westbrook avait en partie été recruté dans l’optique de soulager LeBron James pour porter le cuir.
Autant d’éléments qui laissent à penser que les Lakers sont dans l’optique de s’offrir une seconde chance avec le meneur (sans vraiment en avoir le choix, vu le contrat), avec un coach capable de s’adapter à lui, et non l’inverse…