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Lakers : chronique d’une saison cauchemardesque

NBA — Officiellement éliminés de la course aux playoffs à l’Ouest, les Lakers s’apprêtent à vivre un été des plus compliqués, mais non moins décisif, après cette saison où rien n’est allé dans leur sens.

« Accumuler les étoiles ne suffit pas. Russell Westbrook semble parfois perdu ou à contretemps à côté de ses coéquipiers et, globalement, l’attaque des Californiens est brouillonne. Grâce à LeBron James, Anthony Davis ou Carmelo Anthony, les Lakers trouvent souvent une solution pour marquer, surtout face aux équipes faibles ou moyennes, mais, en défense, ça patine et ça ne passe pas face aux grosses écuries.

Les bobos s’accumulent et jamais Frank Vogel ne peut compter sur un groupe au complet pour travailler et développer une alchimie. LeBron James et Anthony Davis doivent en faire beaucoup trop pour sauver les Lakers et ils le payent en fin de saison, alors que les choses sérieuses approchent.

Trop forte pour ne pas se qualifier en playoffs, la franchise californienne a cependant trop de limites pour espérer gagner quatre séries de suite face à des formations plus solides et plus cohérentes, qui se connaissent mieux. C’est le fiasco pour ce groupe, qui n’a pas plusieurs années devant lui pour remporter une bague… »

Voilà ce que nous écrivions comme scénario du pire en début de saison au sujet des Lakers et, même dans ce scénario particulièrement pessimiste (mais finalement pas si éloigné de la réalité), nous étions loin de les imaginer connaître un échec aussi cuisant. Car, oui : les « Purple & Gold » sont aujourd’hui purement et simplement éliminés< de la course aux playoffs !

Erreurs de casting

Certaines mauvaises langues ne cesseront de clamer qu’elles ne sont guère surprises par cette sortie de piste prématurée, mais pouvait-on réellement (et objectivement) penser qu’une équipe emmenée par LeBron James, Anthony Davis et Russell Westbrook ne puisse même pas atteindre le Top 8 de cette conférence Ouest moins relevée que par le passé ? Ou qu’elle ne puisse carrément pas se hisser dans le Top 10, afin de disputer ce « play-in » tant décrié par LeBron, mais qui lui aurait cette fois-ci permis de limiter la casse ?

Les réponses à ces questions sont identiques : non.

Car pour une franchise sacrée championne il y a encore un an et demi en arrière, ne pas se qualifier pour les playoffs relève de la faute professionnelle et entérine surtout le fiasco du trio Westbrook — James — Davis. Supposément complices en dehors des terrains, les trois All-Stars n’ont pourtant jamais réussi à trouver la bonne formule sur le parquet, lors de leurs 21 matchs disputés ensemble (11 victoires — 10 défaites).

Mais, là aussi, le constat est assez simple : les dirigeants californiens, à commencer par Rob Pelinka, se sont trompés sur toute la ligne, préférant monter un « Big Three » ronflant plutôt que de se concentrer sur les manques de l’effectif de 2020/21. Si possible avec des joueurs de devoir, prêts à se sacrifier pour le bien du collectif.

Et LeBron James, qui a certes pu remplir certains objectifs individuels, a également sa part de responsabilités en coulisses. Notamment dans la venue de Russell Westbrook (en lieu et place de DeMar DeRozan ?)…

Difficile, néanmoins, de reprocher à la franchise la plus « bling-bling » de toutes de faire le choix des strass et des paillettes, avec cette accumulation de All-Stars : huit au total, un record dans un effectif.

Problème, et quel problème : ils n’ont, dans l’ensemble, jamais été habitués à se muer en « role players », au cours de leurs carrières respectives. À l’instar de Carmelo Anthony, attiré par LeBron James (encore) pour jouer les jokers offensifs et qui s’est souvent retrouvé dans un rôle de libéro défensif. Forcément, c’était très compliqué…

Finalement, c’est quand des joueurs comme Malik Monk, Stanley Johnson, Austin Reaves et Wenyel Gabriel ont progressivement obtenu un vrai rôle dans la rotation que les hommes de Frank Vogel ont probablement proposé leur meilleur basket. Des pièces souvent rapportées, qui prouvent que le plan de base était bancal.

Un groupe incapable de jouer ensemble

DeMar DeRozan, Kyle Lowry, Buddy Hield, Alex Caruso, Kentavious Caldwell-Pope… Inutile de vouloir la réécrire : l’histoire est passée et les fans des Lakers pourront repenser éternellement à ce qu’aurait pu être leur équipe sans Russell Westbrook, si elle avait été correctement bâtie autour de LeBron James et Anthony Davis.

Mais, comme le regrettait « AD » récemment, ils pourront surtout repenser à ce qu’aurait pu être la saison des « Purple & Gold » sans toutes leurs blessures.

Comme souligné précédemment, le trio Westbrook — James — Davis n’a effectivement pu être aligné ensemble qu’à 21 reprises. Pour autant, cette excuse ne doit pas tout justifier, car certaines franchises comme les Clippers, les Bulls, les Nuggets ou le Heat, voire les Warriors, les Bucks ou les Grizzlies, sans oublier les Pelicans, n’ont également pas été épargnées sur le plan physique. Et, contrairement aux Angelenos, elles ont toutes su garder la tête suffisamment hors de l’eau.

Collectivement et physiquement, Los Angeles était simplement en-dessous de beaucoup d’équipes, avec son groupe à la fois vieillissant (plus de 30 ans de moyenne d’âge) et renouvelé en profondeur (seuls trois joueurs étaient déjà présents en 2020/21). Entre les pépins de LeBron James et Anthony Davis, il a aussi fallu ajouter ceux —plus ou moins graves— de Trevor Ariza, Kendrick Nunn, Carmelo Anthony, Talen Horton-Tucker, Dwight Howard ou Austin Reaves.

Difficile, dans ces conditions, de trouver une belle alchimie, pour cette équipe qui dénombre plus de cinq de départ (39, sur 79 possibles) que de succès (31) ! Et cette absence d’alchimie s’est principalement observée lors de la deuxième partie de campagne.

Encore 6e de la conférence Ouest au 8 janvier dernier (21 victoires — 19 défaites), les Lakers ont ensuite peu à peu plonger au classement, quand d’autres formations ont trouvé leur rythme de croisière et sont montées en puissance. Jusqu’à afficher un triste bilan de 10-29 depuis cette même date du 8 janvier 2022, soit le 28e de la ligue, juste devant les Pacers (10-30) et les Rockets (9-31), en pleine opération « tanking ».

L’horizon s’assombrit…

Désormais, la grande question que tout le monde se pose est la suivante : quid de l’avenir de LeBron James, Anthony Davis, Russell Westbrook et compagnie ? Tandis que celui de Frank Vogel est presque déjà acté, puisqu’il s’oriente vers un départ après trois ans sur le banc local, celui des trois stars californiennes interroge.

D’un côté, même s’il possède encore une année de contrat, le nom de LeBron James commence à circuler du côté des Cavaliers, dont la reconstruction arrive doucement, mais sûrement, à maturité. Compte tenu de son standing, transférer le « King » paraît toutefois irréaliste, d’autant qu’il apporte toujours de sacrées garanties sur le plan sportif, à 37 ans passés. En revanche, à l’été 2023, tout porte à croire qu’il se dirigera vers l’équipe qui draftera son fils, Bronny.

De l’autre, il semble inconcevable de voir Russell Westbrook continuer l’aventure dans la Cité des Anges. Plus en odeur de sainteté chez les fans de la franchise aux 17 titres NBA, le MVP 2017 dit pourtant espérer une seconde chance dans cette ville qu’il aime tant. Mais avant de le voir partir, il faudra d’abord réussir à se débarrasser de son salaire de… 47 millions de dollars, auquel il prétendra s’il décide d’activer sa « player option » pour l’exercice 2022/23. Loin d’être aisé, donc. Surtout à 33 ans…

Enfin, Anthony Davis, sous contrat garanti jusqu’en 2024 et appelé à devenir le « franchise player » de Los Angeles à la retraite de LeBron James, ne devrait pas bouger. À 29 ans, il reste l’un des meilleurs intérieurs de la ligue, de chaque côté du parquet, quand il est en forme. Le problème, et il est de taille, c’est qu’il ne l’est que trop rarement, en raison de sa fragilité physique. Tout le paradoxe de ce joueur, pétri de talent mais aux os fragiles.

Autour de ce « Big Three » qui n’en porte que le nom, nous devrions logiquement retrouver le décevant Talen Horton-Tucker, le blessé de longue durée Kendrick Nunn (qui risque d’activer sa « player option »), ainsi que les séduisants Austin Reaves et probablement Stanley Johnson (il dispose d’une « team option »).

Ensuite, il faudra repartir de zéro, sans aucun choix de Draft et quasiment sans la moindre marge de manœuvre financière. Un véritable casse-tête en perspective, donc, pour les dirigeants des « Purple & Gold »…

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Luka Doncic 28 35.1 43.8 37.9 79.1 0.9 7.2 8.1 7.5 3.7 1.6 0.4 2.4 28.2
Anthony Davis 42 34.3 52.8 29.8 78.8 2.8 9.0 11.9 3.4 2.2 1.3 2.1 2.0 25.7
Lebron James 70 34.9 51.3 37.6 78.2 1.0 6.8 7.8 8.2 3.7 1.0 0.6 1.4 24.4
Austin Reaves 73 34.9 46.0 37.7 87.7 0.8 3.7 4.5 5.8 2.4 1.1 0.3 2.1 20.2
Rui Hachimura 59 31.7 50.9 41.3 77.0 1.3 3.7 5.0 1.4 0.8 0.8 0.4 1.8 13.1
D'angelo Russell 29 26.3 41.5 33.3 84.9 0.3 2.5 2.8 4.7 1.7 0.8 0.1 1.8 12.4
Dalton Knecht 78 19.2 46.1 37.6 76.2 0.5 2.3 2.8 0.8 0.5 0.3 0.1 1.2 9.1
Max Christie 46 25.1 44.4 36.8 85.1 0.5 2.1 2.7 1.4 0.8 0.8 0.5 1.6 8.5
Dorian Finney-smith 43 28.8 44.2 39.8 71.4 1.1 2.5 3.6 1.4 0.9 0.9 0.3 1.9 7.9
Jaxson Hayes 56 19.5 72.2 0.0 62.2 1.4 3.4 4.8 1.0 0.8 0.6 0.9 2.4 6.8
Gabe Vincent 72 21.2 40.0 35.3 71.4 0.3 1.0 1.3 1.4 0.6 0.7 0.2 2.1 6.4
Jordan Goodwin 29 18.7 43.8 38.2 81.8 1.3 2.6 3.9 1.4 0.9 1.0 0.4 1.5 5.6
Markieff Morris 8 15.5 33.3 30.4 83.3 0.4 1.5 1.9 2.1 0.4 0.1 0.3 1.8 5.5
Jarred Vanderbilt 36 16.1 48.8 28.1 55.6 1.9 3.2 5.1 1.1 0.8 1.0 0.3 1.9 4.1
Shake Milton 30 11.5 43.3 29.4 84.6 0.5 1.3 1.8 1.3 0.7 0.3 0.1 0.8 3.9
Cam Reddish 33 17.9 40.4 27.7 61.5 0.5 1.5 2.0 0.7 0.4 1.0 0.3 1.3 3.2
Trey Jemison 22 10.3 61.9 0.0 41.7 1.0 1.8 2.8 0.3 0.6 0.1 0.4 1.9 2.6
Christian Koloko 37 9.2 60.6 0.0 71.4 0.9 1.5 2.5 0.4 0.3 0.2 0.4 1.2 2.4
Bronny James 27 6.7 31.3 28.1 78.6 0.1 0.5 0.7 0.8 0.5 0.3 0.1 0.5 2.3
Alex Len 10 12.2 45.5 33.3 25.0 1.3 1.8 3.1 0.8 0.9 0.1 0.3 2.1 2.2
Jalen Hood-schifino 2 7.1 100.0 0.0 100.0 0.5 0.0 0.5 0.5 0.5 0.0 0.5 1.5 2.0
Armel Traore 9 7.4 31.6 0.0 28.6 0.2 1.4 1.7 0.1 0.3 0.4 0.2 0.7 1.6
Quincy Olivari 2 5.2 20.0 20.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.5 0.5 0.0 0.0 0.0 1.5
Maxwell Lewis 7 4.2 33.3 0.0 0.0 0.3 0.0 0.3 0.3 0.3 0.1 0.0 0.1 0.6

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