Avec Rajon Rondo, Ray Allen était la grande interrogation de ce premier tour pour Boston.
Discret voire oublié durant les derniers matches de la saison, il a pourtant plané sur les 4 matches de la série face à New York, faisant taire toutes les critiques.
Après le All-Star game, Allen est moins adroit (de 50 à 46 % et 45 à 41 à 3-pts), et sa sélection de shoots est moins juste car il est oublié par ses coéquipiers, notamment Rondo, totalement à côté de ses chaussures durant cette période (le contre-coup du départ de Kendrick Perkins ?).
Mais avec un Rondo en mode playoffs, Allen redevient le shooteur de légende que l’on connait : 22 pts (57 %, 65 % à 3 pts, 100 % au LF). Il court sans cesse, prend les écrans et fait mouche grâce aux bonnes passes de son meneur et bien sûr grâce à son shoot parfait.
Landry Fields pourtant auteur d’une très jolie saison, a vécu des playoffs très compliqué. Obligé de faire ce qu’il y a de pire pour un défenseur, c’est-à-dire courir continuellement tout en évitant des écrans posés par des intérieurs costauds et roublards, le Knick n’avait, ensuite plus d’énergie pour peser en attaque.
Ray Allen, un homme de playoffs
Comme chaque année, Allen est mis en doute au moment du mercato d’hiver, on cherche une équipe qui pourrait accueillir ce shooteur de folie, puis finalement en playoffs il est là et il devient même de temps en temps le joueur, avec Garnett, le plus important du système de Doc Rivers.
Cette année, Miami n’a jamais réussi à contenir Allen, sur les 4 matches de saison régulière il tourne à 20 pts à 49 % mais 57 % à 3-pts et 100 % aux lancers-francs.
Le Heat est donc prévenu, le printemps plait à Ray Allen et les Celtics adorent le sortir de leur chapeau pour les playoffs.
Son Top 10 de la saison
https://www.youtube.com/watch?v=mFah8DgDVHs